Interventions sur "émission"

3 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLoïc Prud'homme :

...ttes depuis 2006, ce qui n'est pas rien lorsqu'on en a besoin pour engager une transition écologique, notamment en matière de transport, premier émetteur de gaz à effet de serre. Nous demandons également la maîtrise publique des infrastructures aéroportuaires. Il s'agit bien sûr ici de remettre en question la privatisation d'Aéroports de Paris, qui est une aberration anti-écologique. La part des émissions de gaz à effet de serre liées au secteur de l'aviation civile pourrait passer de 2 % des émissions mondiales aujourd'hui à 20 % d'ici 2050. L'aviation est un secteur qui n'est pas couvert par l'accord de Paris et le kérosène aérien n'est toujours pas taxé, puisque vous l'avez refusé. La question que pose cet amendement est celle de savoir comment nous pouvons contrôler et contraindre ces secteur...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrançois Ruffin :

...sabilités à la SNCF. Elle a contribué à définir sa stratégie. Or c'est cette stratégie qui a conduit à une division par deux du trafic de fret ferroviaire en France en vingt ans. L'ambition de redresser la barre et de changer d'orientation doit être inscrite de manière forte dans la loi d'orientation des mobilités. Si l'on veut vraiment remédier à l'augmentation de la part des transports dans les émissions de gaz à effet de serre en France, il faut inscrire cet objectif dans la loi. C'est ce que nous proposons : inscrire dans la loi le fait que l'État lutte pour le maintien de la ligne Perpignan-Rungis, qui est à la fois un enjeu réel – puisqu'elle représente l'équivalent de 15 000 à 20 000 camions par an – et un enjeu symbolique de toute la politique de fret ferroviaire en France.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrançois Ruffin :

...nous vous avons proposés : les affréteurs préfèrent les solutions les moins onéreuses, à savoir la route. Vous devez donc agir pour augmenter le coût de la route ou réduire celui de la ligne Perpignan-Paris, quitte à lui accorder des subventions pour éviter que ne circulent 20 000 camions supplémentaires. Il faut faire payer le vrai prix au transport routier de marchandises, en tenant compte de l'émission des gaz à effet de serre, mais aussi de la destruction de la chaussée. Le passage d'un camion provoque des dégâts dix mille fois supérieurs à celui d'une automobile. Or il ne paie pas dix mille fois plus le péage, ni les impôts sur les routes. Si vous faites payer au transport routier le vrai prix, il ne sera même pas nécessaire de verser des subventions au ferroviaire pour le soutenir.