Interventions sur "nuit"

11 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaVincent Descoeur :

Il vise à encourager et à promouvoir l'usage du réseau ferré existant pour les déplacements intra-européens. Dans ce cadre, il est nécessaire de renforcer la coopération entre les opérateurs ferroviaires européens pour la création et l'exploitation de nouvelles lignes de trains de nuit.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJeanine Dubié :

Le développement de l'offre de trains de nuit doit faire partie de la stratégie et de la programmation financière des investissements prévus à l'article 1er A, en particulier dans le cadre de la mobilité intra-européenne. L'exploitation de trains de nuit est une activité particulièrement complexe. Selon l'analyse de nombreux opérateurs ferroviaires européens, le développement d'un réseau international ambitieux serait possible si les opérat...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrançois Ruffin :

Dans la continuité des amendements identiques précédents, il vise à soutenir le train de nuit afin qu'il continue d'exister. Pendant mes années de reportage pour France Inter, j'empruntais régulièrement ce moyen de transport qui permet d'arriver tôt le matin sur son lieu de travail. Je n'ai jamais pris l'avion durant toutes ces années, car on sait que l'aérien est cinquante fois plus polluant que le ferroviaire – ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBérangère Abba, rapporteure de la commission du développement durable et de l'aménagement du territoire :

Nous avons collectivement et longuement travaillé sur la question des trains de nuit en première lecture puis, la semaine dernière, en commission. Nous avons tous identifié les problèmes, en particulier en termes de qualité de service, et nous avons constaté les dysfonctionnements. Nous avons aussi compris la difficulté de la circulation de nuit, alors que ces plages horaires permettent d'effectuer les travaux nécessaires à la régénération du réseau ferré qui a souffert d'un long...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaValérie Rabault :

Nous soutenons l'amendement que M. François Ruffin vient de présenter. Monsieur le secrétaire d'État, vous affirmez que vous avez pour objectif de proposer une véritable offre de trains de nuit en France, à l'instar de ce que d'autres pays pratiquent déjà – l'Autriche a été citée, mais elle n'est pas seule. Il nous semble que l'ajout de quelques mots à ce sujet dans la loi ne vous empêchera pas de poursuivre cet objectif, alors qu'en nous demandant de renoncer à l'amendement, vous donnez le sentiment que vous n'êtes pas totalement mobilisé dans ce domaine. Je suis moi aussi utilisatric...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Marie Sermier :

Les députés du groupe Les Républicains soutiendront également cet amendement de bon sens. Tous ceux qui se sont exprimés, sans exception, ont dit combien il était important de promouvoir les trains de nuit. Tant qu'à faire, inscrivons cela dans un texte de loi relatif à la mobilité ! Je considère que le train de nuit propose une mobilité différente, presque à part. Il y a la mobilité routière, fluviale, aérienne et ferroviaire, mais cette dernière ne se confond pas avec le ferroviaire de nuit. Si le transport ferroviaire classique de voyageurs rencontre par exemple des difficultés pour rester attr...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrançois Ruffin :

Si nous voulons des trains des nuits, il faut au moins l'écrire dans une loi relative aux mobilités ! Il faut mettre la pression sur les opérateurs pour qu'ils comprennent qu'il y a une volonté politique, une volonté citoyenne et démocratique de permettre leur développement ou plutôt leur retour. Le train de nuit était autrefois une option : on l'a laissé péricliter. Cela n'est pas dû à un effet naturel du marché, mais résulte de ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJeanine Dubié :

Le groupe Libertés et territoires soutiendra l'amendement défendu par M. Ruffin. Il va dans le même sens que notre amendement no 317. La remise en service des trains de nuit est tout particulièrement sollicitée par les territoires de montagne. La politique en faveur des trains de nuit a été abandonnée depuis des années – je n'accuse pas le Gouvernement – , et les matériels roulants n'ont pas été rénovés. Qui veut tuer son chien l'accuse de la rage : le prétexte a été aisément trouvé pour supprimer les trains de nuit.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJeanine Dubié :

Il n'en reste pas moins que cette décision a eu des effets très négatifs pour les territoires de montagne, que ce soit dans les Alpes ou les Pyrénées. Réintroduire les trains de nuit sur le territoire national et développer les liaisons intra-européennes me semblent des objectifs louables. Madame la rapporteure, monsieur le secrétaire d'État, vous évoquez le rapport qui nous sera remis au mois de juin 2020. Nous, nous vous demandons d'inscrire, dès aujourd'hui, ces objectifs au coeur de la stratégie et de la programmation financière exposée à l'article 1er A. Nous préférons c...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrançois Ruffin :

Je ne vois pas de raison de faire de ce sujet un point de blocage. Vous allez rendre un rapport, soit ; mais nous sommes en train de faire une loi que l'on appelle « loi mobilités » : inscrivez-y donc dès aujourd'hui votre désir de faire renaître le train de nuit, n'attendez pas un rapport au Parlement qui débouchera éventuellement sur un bout de loi on ne sait pas quand ! Allez-y maintenant ! Le geste qui vous est demandé n'est pas d'une puissance colossale ; il suscite l'accord sur plusieurs bancs de l'hémicycle. Pourquoi entamer un bras de fer à ce sujet ? Si vous réalisez un sondage dans la population, tout le monde se prononcera en faveur de la renai...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaChristophe Bouillon :

... soit transférée aux collectivités territoriales. Ce ne serait pas la première fois : on se souvient d'importants transferts du réseau, notamment au début des années 2000 : bien souvent, il s'agissait alors de transferts de compétences sans les financements correspondants. Le tableau qui nous est présenté aujourd'hui manque de précision, comme s'il était tracé en pointillé. Nous avons discuté la nuit dernière du contrat de plan État-région, c'est-à-dire des moyens que la puissance publique allait accorder par voie contractuelle à ces collectivités pour les infrastructures, notamment routières. Le devenir des lignes ferroviaires est également en discussion, tandis que le financement dont disposeraient les collectivités qui souhaiteraient acquérir la compétence mobilités reste en suspens après ...