Interventions sur "atteindre"

20 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLudovic Pajot :

...écologie – la vraie, pas l'écologie punitive promue par certains politiques. Il y avait donc urgence à répondre à leurs préoccupations, mais à y répondre réellement. Or, bien qu'il comporte certaines mesures allant dans le bon sens, comme l'expérimentation pour les passoires thermiques, le projet de loi qui nous est présenté aujourd'hui tend soit vers des déclarations de bonnes intentions – comme atteindre la neutralité carbone d'ici à 2050 – , soit vers un catalogue de mesures parfois très négatives. Le cas du nucléaire est à ce titre particulièrement emblématique. Vouloir réduire la part du nucléaire alors que celui-ci est une énergie qui n'émet pas de CO2, et qui répond donc aux objectifs de diminution d'émissions de gaz à effet de serre, est absurde. Si le nucléaire pose la question essentiell...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCélia de Lavergne :

Tout d'abord, je veux rappeler l'ambition inscrite à l'article 1er, à savoir celle d'atteindre, d'ici à 2050, la neutralité carbone dont le rapporteur nous a proposé une définition, adoptée par la commission. Cet objectif, annoncé le plan Climat de 2017, nous sommes très fiers de l'inscrire dans la loi. L'article 1er est ambitieux, en ce qu'il vise à baisser de 40 %, et non plus de 30 %, la consommation d'énergies fossiles, et il est sincère car il dit la vérité aux Français sur la trajec...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarie-Noëlle Battistel :

Monsieur le ministre, ainsi que je l'ai dit dans la discussion générale, je suis également très étonnée qu'un certain nombre d'amendements ayant trait à l'hydroélectricité aient été rejetés avant même d'avoir été discutés, alors que cet outil stratégique est essentiel si nous voulons atteindre les objectifs définis dans le projet de loi. Vous nous avez apporté un certain nombre d'explications sur ce que vous souhaitiez faire en la matière, en nous présentant différentes possibilités. Mais, dès lors que nous ne pourrons pas discuter, dans le cadre de l'examen de ce texte, du renouvellement des concessions, je souhaiterais, à l'instar de Mme Batho, que vous nous indiquiez un calendrier ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDelphine Batho :

Il vise tout d'abord à prendre en compte les conclusions du rapport du GIEC SR 15 pour fixer les objectifs à atteindre en 2030. En effet, la seule vraie question vise à savoir si nous prenons au sérieux ce rapport du GIEC et si nous fondons nos décisions législatives sur la science. L'amendement propose ensuite de diviser par huit, par rapport à 1990, nos émissions de gaz à effet de serre en 2050 : je rappelle que ce facteur 8 est celui que M. le ministre d'État avait annoncé lors de la présentation de la versio...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJulien Aubert :

...èle de croissance : je ne demande qu'à être démenti. Ni M. le ministre ni M. le rapporteur n'ont répondu sur le fond à cet amendement, qui plaide pour une division par huit des émissions de gaz à effet de serre. Je répète ma question : puisque vous souhaitez diviser nos émissions par un facteur supérieur à six, avez-vous chiffré le coût budgétaire et économique des moyens à mettre en oeuvre pour atteindre cet objectif ? Savez-vous combien il coûtera sur la période ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMatthieu Orphelin :

...réduction des émissions de gaz à effet de serre, en le faisant passer de 40 % à 57 %, afin de concrétiser, tout d'abord, l'engagement pris par le gouvernement français, qui fait partie des quatre-vingts gouvernements à avoir assuré qu'ils relèveraient les ambitions qu'ils ont affichées dans le cadre de l'Accord de Paris sur le climat. Or nous ne l'avons pas encore fait, s'agissant des objectifs à atteindre en 2030. Tel est l'objet de cet amendement : rester sous la barre d'un réchauffement global de 1,5 degré à la fin du siècle. Il convient, de plus, d'accentuer les efforts à fournir durant les onze années à venir, afin de ne pas les réserver pour la période 2030-2050.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAnthony Cellier, rapporteur de la commission des affaires économiques :

... paraît pas réaliste. Si je partage votre volonté de relever le niveau de nos ambitions, des mutations très importantes, voire de vraies transformations doivent être enclenchées dans tous les secteurs de notre économie, pour réaliser les ambitions que nous nous sommes déjà fixées. Une réduction de 57 % des émissions de gaz à effet de serre en 2030 me paraît, je le répète, un objectif difficile à atteindre.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJulien Aubert :

...le même discours lors d'une précédente législature. Une majorité souhaitait fermer une dizaine de centrales nucléaires en dix ans. Résultat : aucune n'a été fermée, parce que ces fermetures ont un coût. Celle de la centrale de Fessenheim a des conséquences économiques, sans parler des indemnisations. Je répète pour la troisième fois ma question : avez-vous chiffré le coût des moyens permettant d'atteindre ces objectifs ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAnthony Cellier, rapporteur de la commission des affaires économiques :

Avis défavorable. Je tiens simplement à apporter une précision : l'article 4 de l'Accord de Paris vise la neutralité carbone pendant la seconde partie de ce siècle. En commission, nous avons pris l'engagement d'atteindre la neutralité carbone en 2050. On peut nous reprocher de n'être pas suffisamment ambitieux et, monsieur le ministre d'État, je crois que ce sera notre lot quotidien pendant les débats. Cependant, nous tâchons d'avoir une position d'équilibre : certains nous reprocheront de ne pas être suffisamment ambitieux et de ne pas prévoir suffisamment de moyens, mais nous fixons des objectifs pragmatiques e...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLaure de La Raudière :

Il vise à supprimer la définition de la neutralité carbone que nous avons insérée dans le projet de loi. Autant il me semble judicieux d'afficher notre objectif politique d'atteindre la neutralité carbone en 2050, autant je trouve complètement stupide – permettez-moi de parler franchement – d'introduire dans le projet de loi une définition précise qui n'a fait l'objet d'aucune concertation avec nos partenaires européens. Notre objectif de neutralité carbone est pour 2050. Or nous sommes en 2019 et nous n'avons pas pris le soin de réfléchir ensemble à une définition de cette ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJulien Aubert :

... en outre permis d'entendre M. le ministre d'État démontrer un point de faiblesse des accords de Paris et de réaliser que, peut-être, la bataille qu'il mène pourrait se révéler truquée. On sait en effet que, dans de nombreux domaines, les statistiques chinoises n'ont pas la fiabilité des nôtres. Je voterai donc les amendements de Mme Batho, qui ont l'intérêt de montrer que c'est une erreur que d'atteindre les objectifs de réduction des émissions de CO2 en nous désindustrialisant. La mesure proposée permettra une véritable baisse des émissions de gaz à effet de serre par une modification de nos modes de consommation, et non pas d'une manière détournée consistant à cacher le carbone sous le tapis en l'expédiant chez les Chinois ou chez les Indiens pour considérer ensuite que c'est leur problème. De ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaHubert Wulfranc :

...e loi en matière par exemple d'habitat et de transport, même si nous estimons qu'ils seront difficiles à tenir. Vous nous dites que vous souhaitez relever le niveau des réductions et fixer, au moyen de vos engagements, des obligations de résultat dans des politiques publiques directement intéressées par la baisse de la consommation d'énergie. Cet amendement vous prend en quelque sorte au mot pour atteindre dès 2030, période intermédiaire, cet objectif de réduction de 25 % de la consommation d'énergie.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMathilde Panot :

...s de porter à 22 % la réduction de la consommation énergétique. Comme notre collègue Matthieu Orphelin l'a indiqué tout à l'heure, les premiers efforts de réduction sont les plus rentables et les plus faciles à obtenir techniquement et économiquement. Il serait donc intéressant d'aller plus loin que ce que prévoit actuellement le projet de loi. Pour répondre à M. Aubert, même s'il n'est plus là, atteindre cet objectif de 22 % de réduction est parfaitement réalisable en priorisant les besoins essentiels dans les usages de l'énergie par des actions de sobriété – éteindre les vitrines illuminées et les bureaux inoccupés la nuit, contenir l'étalement urbain – , mais aussi en diminuant la quantité d'énergie nécessaire à la satisfaction d'un même besoin grâce à l'efficacité énergétique, par exemple en i...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAnthony Cellier, rapporteur de la commission des affaires économiques :

Il s'agit de supprimer l'objectif intermédiaire de réduction de la consommation pour 2028 et de conserver celui pour 2023, en précisant que la réduction devra atteindre environ 7 %. Les estimations faites dans le cadre de l'élaboration de la PPE montrent en effet que la réduction de consommation pourrait être légèrement supérieure ou inférieure à 7 %.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAnthony Cellier, rapporteur de la commission des affaires économiques :

...la croissance verte en matière de réduction de notre consommation d'énergies fossiles. Je comprends que vous pensiez que cela n'est pas encore suffisamment ambitieux, mais il prévoit de réduire cette consommation de 40 %, et non plus de 30 %. Une réduction de 50 % à l'horizon 2030 semble irréaliste. Nous consommions, en 2017, 121,4 millions de tonnes équivalent pétrole d'énergies fossiles : pour atteindre l'objectif de 30 % de réduction de la consommation en 2030, nous aurions dû consommer uniquement 114,2 millions de tonnes équivalent pétrole d'énergies fossiles en 2017. Demande de retrait, sinon avis défavorable.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGilles Lurton :

...ence et d'avoir une vision de l'ensemble du mix énergétique à cet horizon. Cet amendement de Michel Vialay propose donc d'inscrire, sur la base des données de la stratégie nationale bas-carbone – SNBC – , en lieu et place des objectifs 2030 actuellement inscrits, les objectifs de développement des parts des énergies renouvelables dans le mix énergétique français en 2035, étape indispensable pour atteindre la neutralité carbone en 2050.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarie-Noëlle Battistel :

Cet amendement permet de se donner plus de chances d'atteindre l'objectif de la neutralité carbone d'ici 2050 en inscrivant des points de passage intermédiaires. Il propose donc d'inscrire, sur la base des données de la SNBC, les objectifs de développement des parts des énergies renouvelables dans le mix énergétique français en 2035.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaVéronique Louwagie :

Cet amendement de notre collègue Vincent Descoeur prend en compte la nécessité d'encourager davantage encore la France à atteindre les objectifs de neutralité carbone qu'elle s'est donnés en 2050, et donc de fixer un cap pour l'ensemble des objectifs énergétiques en 2035. Il s'agit de proposer une véritable ambition pour la filière biogaz, locale et durable, dont la part dans la consommation de gaz en 2035 devrait être de 20 %.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAnthony Cellier, rapporteur de la commission des affaires économiques :

...enouvelables encore peu matures ou au développement du Power-to-gas. La deuxième série propose que la part du gaz renouvelable dans la consommation de gaz en 2035 soit de 20 %. Je partage votre volonté de développer la filière biogaz. Nous avons ainsi adopté en commission des dispositions permettant une meilleure traçabilité du biogaz, mais avant de fixer un objectif en 2035, il est préférable d'atteindre les objectifs pour 2023 à un coût maîtrisé. Je laisse le Gouvernement vous rassurer quant à l'accompagnement du biogaz au sein de la programmation plurielle de l'énergie, la PPE. Il me semble que le ministre est ouvert à l'idée de soutenir davantage la filière.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Charles Colas-Roy :

Je voudrais saluer, au nom du groupe La République en marche, les propos du ministre d'État. La filière du biogaz et de la méthanisation était l'un des sujets en discussion dans le cadre de la programmation pluriannuelle de l'énergie. Un effort est fait en direction des professionnels, grâce à la trajectoire conduisant à atteindre le niveau de 10 % de la consommation totale de gaz, dans le cadre de la deuxième phase de la PPE, mais aussi par la volonté de négocier avec les professionnels du secteur concernant la trajectoire d'optimisation du prix. Le ministre d'État l'a rappelé, il faut aussi être attentif à l'équilibre économique de la filière. On ne peut pas faire n'importe quoi. Il faut également se pencher sur la traje...