Interventions sur "impression"

19 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPatricia Mirallès :

L'article 5 bis F complète les dispositions de l'article L. 541-15-9 du code de l'environnement non pour interdire purement et simplement les tickets de caisse, les tickets de carte bancaire et les bons de promotion ou de réduction, mais simplement pour promouvoir leur impression à la demande à partir du 1er janvier 2022. C'est donc le caractère systématique de leur impression qui est interdit, ni plus ni moins. Une entrée en vigueur par paliers est envisagée pour permettre une montée en puissance progressive du dispositif, laquelle sera accompagnée de campagnes de sensibilisation. Certains d'entre vous souhaiteraient que cette entrée en vigueur soit plus rapide, d'autre...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaValérie Beauvais :

L'article 5 bis F vise à interdire l'impression systématique des tickets de caisse et de carte bleue dans les surfaces de vente. Outre les conséquences économiques et sociales de ces mesures sur les fournisseurs des commerçants et l'absence totale d'étude d'impact, les adaptations techniques nécessaires pour s'y conformer, en particulier pour les plus petits commerçants, pourraient s'avérer très coûteuses, notamment en cas de remplacement du m...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLaurence Maillart-Méhaignerie :

Nous avons décidé qu'au plus tard le 1er janvier 2022, sauf demande contraire du client, l'impression et la distribution systématiques de tickets de caisse dans les surfaces de vente seraient interdites. Je m'étais pour ma part interrogée sur ce qu'il en serait de la garantie, de la preuve de la vente… Notre collègue Mirallès a apporté des réponses. Pour ce qui est des études d'impact, elles étaient prévues par une proposition de loi dont nombre de dispositions ont été introduites par voie d'ame...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaYolaine de Courson :

La question n'est pas du tout d'envoyer des mails. Dans sa caisse, le commerçant a déjà le ticket virtuel, dont il a besoin pour sa comptabilité. Il n'aura qu'à demander si le client en veut ou non une impression sur papier. Il n'y a aucune obligation d'envoyer un mail : ce n'est pas du tout ce que prévoit l'article !

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBruno Millienne :

Madame la rapporteure, madame la secrétaire d'État, vous avez mon soutien sur de nombreux sujets, mais l'interdiction de l'impression et de la distribution systématique des tickets de caisse me pose problème. Je crois, en effet, que cette mesure va engendrer un immense bouleversement pour les commerçants, à un moment où ils n'ont vraiment pas besoin de cela. Je me félicite cependant, madame Mirallès, que d'un coup, d'un seul, vous ayez tiré un trait sur l'obligation pour les députés de fournir les justificatifs de leurs consom...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaVincent Thiébaut :

… en vous renvoyant au projet de loi. Aujourd'hui, quand on se rend dans un bureau de tabac ou chez un petit commerçant, on reçoit un ticket d'achat alors que l'on n'en a pas besoin. Ce que dit le texte, c'est que demain, l'impression de ce ticket ne sera pas systématique. Si j'en veux un, madame Batho, il me suffit de le demander et on me l'imprimera.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaVincent Thiébaut :

... à la facture, ce qui n'est pas le cas en l'espèce. Du reste, il n'est pas question de numérique dans cet article du texte. Cette mesure est excellente. Je ne citerai qu'un exemple pour vous en convaincre. Lorsque je travaillais dans le privé, il m'arrivait de demander des justificatifs au restaurant. Or, systématiquement, on me remettait le détail de ma facture et je devais demander une seconde impression pour recevoir le justificatif dont j'avais besoin, mentionnant simplement un repas complet. Répétons-le : ce n'est pas l'impression que nous interdisons, mais l'impression systématique. Nous simplifierons ainsi la vie de nombreux petits commerçants, dans les bars ou les restaurants : ils ne seront plus obligés de courir à 22 heures chez leurs voisins pour trouver des rouleaux de papier quand ils...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaValérie Beauvais :

Rappelons au passage que l'envoi d'un mail standard génère 4 grammes de dioxyde de carbone. Au niveau mondial, l'envoi de mails pèse 410 millions de tonnes de CO2 chaque année. J'en viens à l'amendement. La suppression de l'impression des tickets de carte bancaire a été adoptée en commission alors que les conséquences de cette mesure n'ont pas été mesurées, notamment sur le plan juridique. Le Gouvernement avait d'ailleurs émis un avis de sagesse.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaValérie Beauvais :

Cette mesure, qui concerne l'ensemble des commerçants, des hôteliers et des restaurateurs, soit plus d'un million de personnes, imposera d'adapter techniquement les terminaux de paiement pour éviter l'impression systématique des tickets de carte bancaire. Le coût de l'opération pèsera inéluctablement sur les commerçants. Dans un contexte économique difficile, il est vraisemblable que les commerçants ne pourront engager des dépenses supplémentaires pour se doter rapidement de nouveaux terminaux bancaires. Par ailleurs, les conséquences juridiques de cette mesure pour le consommateur n'ont pas été évalué...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaIsabelle Valentin :

La commission du développement durable et de l'aménagement du territoire a adopté un amendement visant à interdire l'impression et la distribution des tickets de caisse au 1er janvier 2022. En dépit des propos tenus dans cet hémicycle, aucune étude d'impact n'a été lancée et cette mesure a été prise sans concertation avec les commerçants, ni les clients d'ailleurs, bien qu'elle concerne l'ensemble des commerçants, des hôteliers et des restaurateurs, soit un million de personnes, qui n'auront pas forcément les moyens fina...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaNatalia Pouzyreff :

Sachons raison garder. La personne qui gère sa comptabilité grâce aux tickets de caisse pourra continuer à en demander l'impression. N'induisons pas en erreur ceux qui nous écoutent. Ainsi, en Angleterre où je me suis déplacée dernièrement, on vous demande systématiquement si vous souhaitez que le ticket de caisse ou de carte bancaire soit imprimé ou non. Il suffit tout naturellement de répondre à la question, ce n'est pas plus compliqué. Celui qui le demande l'aura, celui qui le refuse n'en aura pas.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaClaire O'Petit :

Si les petits commerçants sont souvent évoqués, il n'en est pas de même des non sédentaires, qui auront infiniment plus de mal à appliquer cette mesure que les commerçants sédentaires. Généralement, la file d'attente s'allonge devant leur étal, surtout s'ils vendent des fruits et légumes, et ils ne peuvent prendre la peine de demander à chaque client s'il désire ou non l'impression de son ticket de caisse. Je ne vois pas comment ils y parviendraient. Avez-vous prévu de distinguer les ventes par des commerçants sédentaires de celles par des commerçants non sédentaires ? Je suis désolée d'insister, mais les ventes ne sont pas les mêmes.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrançois-Michel Lambert :

...e sais pas si l'exemple de l'Angleterre est judicieux car, quand on leur pose la question du oui ou du non, on se retrouve avec un Brexit ! Je ne les aurais pas cités en modèle. Les Anglais, à qui l'on demande s'ils souhaitent un ticket de caisse, pensent peut-être qu'on leur pose la question de l'adhésion à l'Europe, et ils répondent non, ce qui expliquerait que vous ne receviez plus de ticket d'impression au Royaume-Uni lorsque vous faites vos courses ! Cela étant, je n'ai pas eu de réponse à ma question : sommes-nous en train de voter l'obsolescence programmée de dizaines de milliers de machines qui fonctionnent correctement, mais qui impriment automatiquement un ticket de caisse ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrançois-Michel Lambert :

Je sais que vous allez me répondre, monsieur Thiébaut. Il est prévu d'interdire l'impression du ticket lorsque le client n'en veut pas. Que se passe-t-il lorsque la validation de l'opération entraîne automatiquement l'impression du ticket ? Faudra-t-il changer les machines ou cette impression inévitable sera-t-elle tolérée ? C'est un élément de réponse primordial.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDelphine Batho :

Que deviennent ces droits si l'on supprime la facture qui donne au consommateur la preuve de son achat ? Ma question est simple : je suis prête à supprimer tous les tickets que vous voulez, mais j'aimerais connaître la conséquence de la suppression de l'impression d'une facture qui, juridiquement, prouve l'achat.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaVincent Thiébaut :

... jour chaque année. L'opération est simple, nous ne votons pas l'obsolescence programmée des appareils. Les terminaux de paiement électronique, les TPE, sont automatiquement mis à jour dès lors que la connexion existe – ce qui est indispensable si l'on utilise un TPE. Arrêtons de fantasmer sur le coût exorbitant de ces opérations, qui sont basiques ! Et croyez-moi, je connais le sujet. Quant à l'impression, je rappelle encore une fois qu'il ne s'agit que d'interdire l'impression systématique : on n'interdit pas l'impression, on n'oblige pas à communiquer ses données ! Rien de tel n'est écrit dans le texte, nul besoin de fantasmer par rapport au RGPD. Relisez le texte, il n'est question que de l'impression systématique. Si on veut un ticket de caisse, on l'aura, et le TPE sera mis à jour automatique...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBrigitte Kuster :

Cet amendement de Jean-Pierre Vigier met en avant le fait que, en raison de la rapidité des opérations de paiement sans contact, les consommateurs n'ont pas toujours le temps de vérifier que les montants qu'ils dépensent correspondent aux prix des produits ou des services qu'ils achètent. L'impression du ticket de carte bancaire permet alors à l'acheteur d'être certain d'avoir été débité de la somme annoncée. Ainsi, il convient de maintenir l'impression systématique de tickets de carte bancaire à la suite de ces opérations de paiement.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPatricia Mirallès :

...et de réutilisation des déchets. Car notre planète ne peut plus être l'otage d'une production irraisonnée, quelle qu'en soit la nature, il revient à chacun d'entre nous, à commencer par le législateur, de veiller scrupuleusement à réduire l'emploi superfétatoire des ressources. En l'espèce, je propose par ces amendements qu'au plus tard le 1er janvier 2022, et sauf demande contraire du client, l'impression systématique soit interdite dans deux types de cas : les bons d'achat d'une part, les tickets délivrés par des automates d'autre part. Quand on va faire le plein ou retirer de l'argent avec sa carte bancaire, l'automate demande si on souhaite ou non un ticket : je propose que cette procédure soit étendue à tous les autres automates mis en service, comme par exemple ceux qui permettent la recharge...