Les amendements de Émilie Bonnivard pour ce dossier

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Je vais m'exprimer en ma qualité de députée du territoire concerné. Je suis toujours étonnée d'entendre des collègues se prononcer sur cette infrastructure sans s'être rendus sur le terrain pour constater la réalité du trafic dans les Alpes et observer ce que nous vivons dans les vallées alpines. Je suis également surprise par les contradiction...

Il est temps de mettre fin à ces contradictions. Par ailleurs, je souhaite m'inscrire en faux contre un certain nombre de vos allégations. Le tunnel actuel, que je connais bien, date de Napoléon III. Pensez-vous réellement que nous pouvons faire un report modal performant avec une infrastructure du XIXe siècle ?

Je ne le crois pas. Sur cet ouvrage, les mesures de sécurité ne permettent pas à deux trains de se suivre ni de se croiser. Le tunnel a une capacité limitée à soixante trains par jour – transport de voyageurs et fret confondus. On est donc bien loin d'un report massif de marchandises de la route vers le rail. Par ailleurs, l'ouvrage se trouve à...

Celles et ceux qui se prononcent sur cette infrastructure devraient venir dans les Alpes. Je remercie la ministre d'être venue visiter le tunnel qui est en train d'être creusé, ce qui mobilise 500 personnes. L'ouvrage se situe dans une vallée qui rencontre des difficultés industrielles. C'est une chance pour nous, pour le territoire, pour toute...

L'infrastructure globale ne coûte pas 26 milliards d'euros : avancer ce chiffre montre que vos connaissances ne sont pas à jour et que vous ne maîtrisez pas le dossier. Le coût total de l'infrastructure, revu à jour et fondé sur le phasage de la ministre, s'élève à 17 milliards d'euros, financés à 25 % par la France et à plus de 50 % par l'Unio...

Je remercie Mme Riotton, dont l'amendement éclaircit certaines questions. La ligne Lyon-Turin n'a rien d'un éléphant blanc. Cher collègue François-Michel Lambert, je vous invite à venir visiter le chantier, et à prendre connaissance de la procédure « Grand chantier » qui lui est appliquée. Les deux amendements visent à mobiliser de nouveaux o...

Je retire mes amendements, qui sont pour l'essentiel des amendements d'appel. L'objectif est d'identifier et de mobiliser des pistes de financement extrabudgétaires, en vue de financer l'infrastructure – car nous sommes des gens responsables, et qu'il importe de le faire. Je m'efforce d'y contribuer en tant que députée de la nation et non seule...

Cet amendement de M. Saddier tend à prendre en compte précisément les difficultés d'accessibilité dans les zones rurales.

Les choses doivent être nommées et nous souffrons aujourd'hui des effets de la novlangue puisque nous ne savons plus désigner clairement quoi que ce soit. En particulier, les territoires auxquels il est difficile d'accéder ont besoin d'une reconnaissance particulière dans la loi. M. Saddier a donc déposé deux amendements en ce sens, le premier...

C'est un amendement rédactionnel de mon collègue Martial Saddier qui vise à insérer le mot « atmosphérique » après le mot « pollution », à l'alinéa 5.

Le nombre de trains de nuit n'a cessé de diminuer depuis vingt ans : ils ne sont plus que deux sur le territoire national – entre Paris et, respectivement, Rodez et Briançon – , ce qui, pour un pays comme la France, est très peu. C'est un paradoxe : plus que jamais, nous parlons du train et y faisons appel comme transport propre, alors que l'of...

Il s'agit d'expérimenter la mise en place d'un train de nuit attractif, compétitif et correspondant aux attentes des populations. Mon collègue Descoeur vous proposera la mise en place d'une telle expérimentation dans le Cantal ; je vous propose quant à moi de l'expérimenter sur la ligne Paris-Chambéry, empruntée chaque année par des centaines d...