Les amendements de Éric Coquerel pour ce dossier

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Bien sûr, mes chers collègues, me revoilà ! Il faut dire aussi que vous mettez du temps à faire adopter votre budget et que la manière dont se sont déroulés certains débats me laisse rêveur. Souffrez donc jusqu'au bout que l'opposition expose ses arguments et vous explique pourquoi, quoi que vous en pensiez, quelles que soient vos réactions, le...

Là aussi, il y a une curieuse distorsion entre ce que vous demandez aux Français, notamment les plus défavorisés, qui doivent se serrer la ceinture, et les pratiques de l'exécutif, que vous trouvez normales.

Au-delà de la forte baisse des APL, vous affaiblissez toujours plus le logement social. Cela contribuera inévitablement à raréfier les logements disponibles et à aggraver la spéculation immobilière que nous connaissons depuis des années et qui explique pourquoi le logement coûte à peu près deux fois plus cher qu'il y a trente ans. L'emploi est...

Par ailleurs, vous diminuez les dépenses de l'assurance maladie et prévoyez de réaliser 4,2 milliards d'euros d'économies sur les hôpitaux, dont les tenants de l'austérité disent qu'ils dépensent encore trop. Je suppose que vos familles et vous-mêmes ne fréquentez pas aujourd'hui les hôpitaux publics : vous ne pouvez donc pas vous rendre compte...

Je fais le pari que vous ne compenserez pas cette mesure au centime d'euro près – nous nous retrouverons dans quelques années pour le vérifier – , de même que l'État n'a compensé au centime près aucun transfert financier effectué au détriment des collectivités territoriales. Tout cela vient après la baisse de 10 milliards d'euros des dotations...

Enfin, tordons le cou à l'un de vos contre-feux : non, le plan d'investissements annoncé sera non pas de 57 milliards d'euros, mais de 24 milliards. Vous l'avez d'ailleurs admis dans un amendement adopté dès la première lecture – au moins, sur ce point, les choses sont claires. C'est deux fois moins que la somme que le Président de la Républiqu...

… car il a au moins l'honnêteté de la politique qu'il applique. Il se réclame en effet du théorème de Schmidt, le chancelier allemand qui, voilà quarante-trois ans – cela ne nous rajeunit pas ! – expliquait que les profits d'aujourd'hui sont les investissements de demain et les emplois d'après-demain. À la question que nous lui avons souvent ...

Monsieur le président, monsieur le ministre, mes chers collègues, vous ne pourrez pas vous plaindre de ne pas avoir une opposition qui vous fait des propositions alternatives. De ce point de vue, je commencerai par vous répondre brièvement, monsieur le ministre, même si vous vous adressiez plutôt au président de mon groupe. En dehors des dicta...