Les amendements de Éric Woerth pour ce dossier

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Monsieur le Premier ministre, les Français ont peur de votre réforme des retraites parce qu'ils n'y comprennent rien, et leur peur est indexée sur cette incompréhension. Face à la contestation, vous multipliez les concessions, si bien que nous risquons aujourd'hui de passer d'un système universel pour tous à un système catégoriel, c'est-à-dire ...

Par ailleurs, si l'on en croit vos déclarations, vous accepteriez l'idée de séparer l'organisation des retraites de leur financement. C'est évidemment inséparable, et vous le savez bien !

La réforme telle que vous la concevez aujourd'hui coûtera très cher, sans doute une dizaine de milliards d'euros. Si vous renoncez à l'âge pivot, vous renoncerez à la seule mesure de financement.

Ce serait alors une déroute pour notre système de retraite. Garantir son équilibre est la première des justices !

La vérité, c'est que l'âge pivot était déjà une demi-mesure, qui visait à baisser hypocritement le montant des pensions sans le dire. Vous auriez dû avoir le courage de reculer l'âge légal de départ à la retraite.

Cela aurait été plus clair pour les Français et plus efficace pour le système de retraite. Après deux ans de discussions, je note que vous n'êtes toujours pas prêts concernant le sujet crucial du financement. Or ne pas financer notre système, c'est en donner la clé aux marchés financiers. Si vous renoncez à l'âge pivot, que seriez-vous prêt à ...

Je n'ai pas le même temps de parole que M. le Premier ministre pour lui répondre, le débat est donc inégal. J'ai bien compris que tout le monde relèvera du même système, mais différemment.

Monsieur le Premier ministre, pouvez-vous dire clairement en quelle année les cheminots partiront en retraite à 62 ans, comme tous les Français ? Les cheminots ont le droit de le savoir.

Monsieur le Premier ministre, le sujet des retraites stresse la société française ; avec une réforme d'une grande complexité, incluant beaucoup de détails – et donc beaucoup de diables ! – , le Gouvernement stresse plus encore les Français. Alors que vous devriez être d'une clarté extrême, vous entretenez une confusion extrême et plus personne ...

Les débats parlementaires n'ont pas encore commencé qu'on assiste déjà à un double recul, sur l'âge légal et sur les régimes spéciaux. De report en report, cette réforme, censée être la mère de toutes les batailles, en deviendrait plutôt la grand-mère ! On prend un temps fou, alors qu'il est impératif de poursuivre les réformes entamées en prof...

Si votre méthode et vos idées sont confuses, c'est le symptôme d'un mal plus profond : vous ignorez ce que vous voulez faire exactement.

Pour porter une réforme des retraites, toujours sensible, il faut du courage et de la clairvoyance. Un gouvernement ne peut réussir que si ses convictions sont fortes dans leur contenu et dans leur application. Je suis sûr, monsieur le haut-commissaire que vous êtes d'accord avec moi à ce sujet.