Les amendements de Erwan Balanant pour ce dossier

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Je comprends la volonté de M. Sermier d'avancer mais j'avoue être un peu nul pour conduire sur la neige… En Bretagne il n'y en a pas souvent et je ne sais pas faire. Mais franchement, penser qu'avec cet amendement on va pouvoir accélérer les débats, je n'y crois pas.

Sur le plan légistique, remplacer le mot : « liberté », par les mots : « liberté toute relative », je prends les Français à témoin, c'est faire preuve d'une précision extraordinaire.

En écho aux propos de mon ami Thierry Benoit et en réponse à ceux de nos camarades de gauche, je suis d'accord sur le principe comme sur le fond avec M. Peu. La dignité est en effet une notion que tout le monde entend. Les amendements posent toutefois des difficultés légistiques – c'est un autre sujet. Si je vous dis que je suis d'accord avec ...

Vous évoquez les retraités dans leur voiture : de quoi s'agit-il ? C'est quoi, une personne qui a travaillé toute sa vie pour finir par percevoir une pension ne suffisant pas à payer un loyer et à vivre ?

En effet, je faisais référence à l'ensemble du système, mais vous avez raison : qui est cette personne ? C'est un homme ou une femme qui a connu un parcours difficile, qui a commencé par un premier métier et qui, pour une raison x ou y – accident de travail ou pénibilité, sujet sur lequel il faut travailler sur le fond en matière de prévention ...

Le nouveau régime que nous proposons favorisera ces personnes. Vous critiquez beaucoup l'étude d'impact du Conseil d'État.

En effet, vous avez raison : je faisais référence à l'avis du Conseil d'État sur notre étude d'impact.

Je suis d'accord pour débattre de dignité, mais faisons du droit concret et permettons à ces travailleurs de bénéficier d'une situation qu'ils n'ont pas.

Sur le fondement de l'article 145 relatif aux missions d'information. Madame Dumont, je suis parlementaire en mission en ce moment

et suis pourtant ici en train de travailler avec vous. Le sujet de ma mission, le harcèlement scolaire, me semble assez important. Vous me dites que je suis aux ordres, mais je vous invite à voir comment je casse les pieds, matin, midi et soir, des cabinets ministériels et des administrations centrales qui s'occupent du sujet.

Tous les parlementaires en mission ont fait, grâce à la qualité de leur travail, avancer les choses. Les passages à niveau, un sujet anodin ? Franchement, madame Dumont !

… mais pas complètement. Il est vrai que des avancées sociales ont permis d'augmenter significativement l'espérance de vie des Français. Au-delà des réformes citées par M. Peu, la France mène une politique de soins et de prévention qui a permis cette amélioration manifeste. Il n'y a pas que la retraite à 60 ans qui a fait augmenter l'espérance ...

Le problème, c'est que cette liste de métiers sera rapidement périmée puisque, selon Pôle emploi, 85 % des métiers de 2030 n'existent pas encore. Aussi, vous voyez bien qu'une inscription de tous ces métiers à l'article 1er serait tout à fait contre-productive.

M. Jumel, qui n'ignore pas que je l'aime beaucoup, m'a interpellé pour me dire de prendre la parole. Je l'avais demandée à dix heures, et il est treize heures quinze ! Ce n'est pas vous qui êtes en cause, madame la présidente, mais l'enchaînement des sous-amendements.

Je ne critique pas la règle du jeu, je la constate. Seulement, ne venez pas nous dire que l'opposition est bâillonnée quand, en ce moment, c'est la majorité qui ne peut pas s'exprimer.

Après la forme, venons-en au fond. Nous avons longuement parlé des indépendants et des professionnels libéraux, mais je ne suis pas sûr que tout le monde connaisse la réalité du travail et de la situation d'un indépendant.

Avant de devenir député, j'ai été indépendant quasiment toute ma vie. Politiquement, je le suis toujours, n'en déplaise à M. Coquerel. Qu'est-ce qu'un indépendant ?

Quelqu'un qui prend des risques, qui crée parfois des entreprises, souvent de l'emploi… S'il vous plaît, monsieur Jumel, vous m'écoutez ?

Un indépendant, dans notre modèle, n'a aucune protection. Il doit être protégé, je suis d'accord avec vous sur ce constat ; l'ubérisation est un vrai sujet. Le modèle que nous allons instaurer, dans une durée extrêmement longue, va permettre à une multitude de personnes qui créent du travail, de la production, de la valeur matérielle ou intelle...

C'est un point fondamental de ce texte, traité aux articles 21 et 61 : je souhaitais le rappeler à M. Vallaud. Enfin, je conclurai cette intervention en rendant hommage à Lawrence Gordon Tesler, décédé lundi. Il était, monsieur Jumel, l'inventeur du copier-coller.