Les amendements de Erwan Balanant pour ce dossier

19 interventions trouvées.

Les propos de M. Becht étaient très justes : si notre planète devient invivable, aucun des droits qui sont aujourd'hui assurés par notre Constitution, par notre vivre ensemble et par notre projet civilisationnel ne seront possibles. Il nous faut donc changer. J'ai réfléchi, comme vous tous, au choix entre les verbes « assurer », « garantir » e...

Sur le sujet dont nous traitons maintenant, l'égalité entre les femmes et les hommes, comme sur celui de tout à l'heure, j'entends l'argument selon lequel nous disposerions d'un arsenal juridique complet. Je n'en suis pas complètement sûr et, même si c'était le cas, nous voyons bien, de toute façon, que des angles morts subsistent. Notre collèg...

Vous allez me répondre que qu'il en résulterait de très grandes circonscriptions. Non, le nombre d'habitants restera exactement identique.

Certes, chaque circonscription sera deux fois plus grande, mais le nombre d'habitants par représentant sera identique ; cela reviendrait au même. Jusqu'à une date récente, le personnel politique masculin s'est montré très habile lorsqu'il s'est agi d'écarter les femmes du pouvoir. Il me semble que nous pourrions changer de paradigme et faire p...

Je vais défendre en même temps l'amendement no 1886 de M. Bru, dont je suis cosignataire, et le mien, car ils ont une philosophie identique. L'amendement no 1369 vise à consacrer le profond ancrage européen de notre République dans la Constitution. Il érige la participation de la France aux processus de construction européenne, en premier lieu...

Monsieur Coquerel, en deux minutes, vous avez montré toutes les contradictions de votre position à l'égard de l'Europe. Par nos amendements, nous essayons de dissocier l'aspect juridique, le titre XV de la Constitution, de notre profond enracinement européen, et d'affirmer notre attachement à ce projet de paix, de construction et d'humanisme. J...

Je ne sais pas s'il y a grand-chose à ajouter après cette magnifique démonstration, mais je voulais poser une question au Grand prêtre et à la Grande prêtresse de la laïcité que sont M. Ciotti et Mme Boyer : ne pensez-vous pas qu'associer dans le même amendement laïcité et tradition chrétienne exige un sacré tour de passe-passe intellectuel ? J...

Mais les voies du Seigneur sont impénétrables. En tout cas, vous savez aussi bien que moi, et M. El Guerrab l'a bien dit, que la tradition en France, c'est l'une de ses richesses, ne se limite pas à la tradition chrétienne, elle est bien plus vaste. Vos amendements, je vous le dis sincèrement, sont risibles.

La dernière phrase du premier alinéa de l'article 1er de la Constitution a été introduite par la révision constitutionnelle de 2003, afin de marquer l'importance des actes successifs de décentralisation opérés depuis 1982. La présente révision constitutionnelle franchit un pas supplémentaire, en créant un droit à la différenciation. Décentralis...

Je tiens d'abord à saluer l'agilité légistique de M. Lagarde, qui a su nous rassembler et nous faire gagner du temps, puisque plusieurs amendements vont tomber grâce à l'adoption du sien. C'est un moment important, qui promeut deux symboles forts dans notre texte constitutionnel. Certes, ce n'est pas l'alpha et l'oméga de la lutte contre les s...

Sur le fond, les députés présents dans cet hémicycle n'arrêtent pas de parler de leur circonscription, de leur territoire.

Aujourd'hui, comme M. Potier l'a dit, nous inscrivons la possibilité pour chaque territoire de faire de la différenciation.

Sur la forme, ensuite, j'entends sans arrêt dire que nous serions une majorité godillot. Nous avons la preuve…

Si, monsieur Jumel ! En commission, nous avons eu un débat avec nos amis corses, bretons, alsaciens mais aussi d'autres territoires. Chacun a travaillé. Nous arrivons à une rédaction proposée par les groupes MODEM et LaREM qui permet un consensus, afin d'avancer. Je ne comprends pas que, d'un côté, vous n'arrêtiez pas de dire que nous serions ...

Le peuple français est un et indivisible. C'est une évidence. Mais ce peuple est riche d'une incroyable diversité, d'une histoire et de ce que certains, comme M. Mélenchon, appellent des particularismes. J'ai même entendu prononcer le mot de localisme.

En effet, mais M. Lachaud, si. Notre pays est aussi le fruit de cette diversité. La langue bretonne est une partie de notre diversité culturelle, au même titre, pour tenter un parallèle, que la différence génétique de chaque plante concourt à la biodiversité.

Mais si ! C'est une réalité ! Monsieur Mélenchon, vous utilisez certains mots d'origine bretonne. Je demande juste, à toutes et à tous, d'arrêter d'avoir peur des différences. Cela fait deux cents ans que la République a peur des différences et des particularités.

C'est bien dommage, car elles font partie de sa culture. De toutes ces différences sont issus des hommes et des femmes politiques qui ont construit notre pays, comme Léopold Sédar Senghor, Aimé Césaire…

Vous avez lu le préambule de la Constitution ? la déclaration des droits de l'homme et du citoyen ?