Les amendements de Fabien Di Filippo pour ce dossier

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En commission, on nous a dit que le recours à une ordonnance se justifiait par la trop grande complexité du sujet. J'aimerais savoir s'il s'agit de la vraie raison. Serions-nous incapables de comprendre les tenants et aboutissants de la question ? Dans ce cas, pourrait-on nous les expliquer ? Ou bien y a-t-il quelque chose de caché qui justifie...

Je trouve que cet amendement est vraiment intéressant et qu'il mérite tout notre soutien. J'entends les réserves formulées compte tenu des règles de l'OMC mais, à ce stade, on ne peut en préjuger ici. En tout état de cause, compte tenu de l'évolution des règles, la concurrence entre les biocarburants français et les biocarburants argentins ris...

La reconversion est en effet un enjeu crucial pour nos territoires. Pour l'heure, la seule reconversion réussie par le mouvement En marche est celle de certains élus, majoritairement de gauche, qui poursuivent leurs activités sous d'autres couleurs !

Quoi qu'il en soit, nous regrettons réellement de devoir légiférer sur ce sujet sans étude d'impact, comme nous l'avons déjà dit en commission à l'unisson de Mme Batho. Nous nourrissons quelques inquiétudes à propos de la reconversion prévue, que vous le vouliez ou non, chers collègues de la majorité, car on ne décrète pas la localisation des a...

On ne décrète pas non plus la mobilité des ingénieurs et des employés ni leur maintien sur le territoire. Nous ne disposons donc pas de tous les éléments d'appréciation, malgré les propos rassurants qui ont été tenus. Nous sommes néanmoins très favorables à ces amendements. À défaut d'étude préalable, nous souhaitons en effet obtenir toute la t...

Comme vous le voyez, monsieur le ministre d'État, nos arguments commencent à faire tache d'huile, y compris sur les bancs de la majorité. Je me réjouis que le bon sens commence à l'emporter. Peut-être demain deviendrons-nous majoritaires ? En tout cas, j'ai l'impression qu'il y a de l'eau dans le gaz du côté de la majorité… J'espère qu'il ne s'...

Mais surtout, ne rouvrons pas le débat ! Je reprends les termes mêmes de M. Folliot, qui est, que je sache, un député de la majorité : « La décision d'interdire la recherche et l'exploitation des hydrocarbures peut paraître à la fois contre-productive et hypocrite. » C'est exactement ce que nous disions, monsieur le ministre d'État. Je poursui...

Monsieur le président, monsieur le ministre d'État, mes chers collègues, derrière l'intitulé de cette loi dont nous débutons l'examen aujourd'hui dans l'hémicycle, …

… à savoir « fin de la recherche et de l'exploitation d'hydrocarbures », se cache un concept séduisant de prime abord, mais dont la réalité est beaucoup plus complexe à appréhender et qui relève malheureusement une nouvelle fois davantage de l'écologie punitive que de l'écologie de progrès.

On ne combat pas le réchauffement climatique, pas plus qu'on ne réalise la transition énergétique avec des slogans publicitaires, mais bien avec une stratégie énergétique, économique et industrielle construite et cohérente ! Décréter, comme vous l'avez fait, monsieur le ministre d'État, vouloir laisser les hydrocarbures dans le sous-sol françai...

révélé par les articles 4 à 7, qui nuisent à la philosophie globale du texte. Mais ces ajouts sont ceux qui posent finalement le moins de problèmes. Les articles 4 et 5, qui concernent le stockage et la consommation de gaz ainsi que la transparence des rémunérations des fournisseurs par les gestionnaires du réseau d'énergie, sont une bonne cho...

Chaque année, 75 millions de tonnes de pétrole sont consommées en France, dont 1 % seulement est produit sur le sol national. Même dans le meilleur des scénarios, nous en consommerons toujours environ 50 millions de tonnes par an en 2040. Vous me disiez en commission, il y a huit jours, monsieur le ministre d'État, que si l'on n'était pas capab...

Mais là se pose la question centrale de notre stratégie ! Si nous consommons toujours des énergies fossiles en 2040, pourquoi se passer en premier lieu du 1 % produit en France ? C'est le dernier pourcentage dont nous devrions nous passer ! En effet, je vous rappelle qu'une tonne de pétrole produite à l'étranger et importée génère trois fois pl...

Il s'agit donc, monsieur le ministre d'État, d'un affichage politique qui est un total non-sens écologique. Deuxièmement, ce texte sera économiquement dommageable. Nous l'avons montré, l'arrêt de la production de pétrole en France, d'abord, aura un impact sur l'augmentation et le renchérissement de nos importations. La facture énergétique de l...

Monsieur le ministre d'État, la transition énergétique mérite une stratégie industrielle beaucoup plus ambitieuse. Certaines choses nous uniront dans votre plan climat, comme le coup d'accélérateur sur le développement des énergies renouvelables pour parvenir à un niveau d'un tiers dans la production énergétique française à l'horizon 2030, ou l...

interdisait la technique contestée de la fracturation hydraulique, tout en laissant la porte ouverte pour des recherches sur des techniques d'exploitation des hydrocarbures non conventionnels qui ne soient pas dommageables pour l'environnement. En matière d'écologie, mes chers collègues, nous ne devons jamais tomber dans l'obscurantisme le plu...

Mais nous, députés Les Républicains, sommes des défenseurs intransigeants de l'équité, entre les Français et entre les territoires.

Nous souhaitons être à vos côtés dans ce combat contre le réchauffement climatique. Laissez-nous en l'opportunité, monsieur le ministre d'État. Écoutez la voix des territoires ! Sortons des incantations, sortons des interdictions à tout-va, sortons des douloureuses hausses de taxes et d'une écologie punitive qui ne peut pas être une stratégie d...

Ce sera le sens de nos propositions et de nos contributions tout au long de ce débat. Pour que nous entrions enfin de plain-pied dans l'ère de l'écologie du progrès.

Monsieur le ministre d'État, vous avez dit préférer la girafe à l'autruche. J'aime moi aussi beaucoup les animaux, mais je reproche à la girafe d'avoir la tête dans les nuages. À la girafe, je préfère l'homme, qui avançait vers son destin bien avant d'être En marche !