Les amendements de François Ruffin pour ce dossier

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En tout cas, nous sommes d'accord pour la suspendre jusqu'aux élections municipales, jusqu'à la conclusion de la conférence de financement, jusqu'à ce que vous nous remettiez une étude d'impact qui permette de connaître réellement les effets du projet de loi. Cet après-midi, nous avons eu un échange concernant l'utilité de notre action au Parl...

Vous inscrivez dans la loi que les jeunes vivront moins bien que les générations qui les auront précédés, alors que, déjà, la précarité est devenue la norme pour eux : génération Uber, des diplômes dévalorisés, des loyers à payer à de vieux propriétaires et un héritage qu'ils ne toucheront pas avant 60 ans. Sur le plan écologique, ils ont déjà ...

Il est rédactionnel et tend à remédier à une imprécision de l'amendement proposé par nos camarades communistes en remplaçant le mot « aux » par les mots « à tous les ». Ce que vient d'exposer M. Roussel illustre par ailleurs ce que je disais tout à l'heure à propos de ce chauffeur de car fictif

qui serait né en 2004 et prendrait sa retraite à 65 ans : vous inscrivez dans la loi le fait que la norme est désormais le recul social. Voilà ce que vous êtes en train de faire avec ce projet de loi ! Alors que, depuis le milieu du XIXe siècle, …

… tout l'effort des forces organisées, des partis, des syndicats et du mouvement ouvrier a au contraire visé à une amélioration de notre sort et du destin des classes populaires, nous devrions y renoncer aujourd'hui ? Nous nous sommes libérés progressivement du temps de travail : ça a été le travail des enfants, qui a été repoussé à 10 ans, pu...

Nous vivons le temps du grand bond en arrière, y compris pour ce qui concerne le temps de travail. Aujourd'hui, pour verser toujours plus de dividendes aux actionnaires – la part en est passée de 4 % à 12 % de la valeur ajoutée – , il faut revenir sur le temps de travail des salariés. Cela se fait aussi par la création de besoins artificiels : ...

Je reprendrai la parole ultérieurement, monsieur le président, afin de poursuivre mes explications sur ces points essentiels.

Votre Président avait donné le ton en évoquant ces « gens qui ne sont rien ». Et voilà que vous nous dites à nous : « Vous n'êtes rien. »

Mais à la limite, monsieur le rapporteur, ce n'est pas ce qui me choque le plus dans vos propos. Ce qui me met en colère, c'est quand pour nous expliquer pourquoi vous avez choisi la date de 1975 comme seuil à partir duquel des générations entières basculent dans le moins-disant, vous nous sortez des tubes, des poteaux carrés de Saint-Étienne e...

Tout ce bazar a pour cause le calendrier. Voilà deux ans et demi qu'on attend cette réforme ; vous êtes passés par-dessus les négociations avec les syndicats, vous avez fourni au Conseil d'État une étude d'impact bâclée, et engagé la procédure accélérée sur le texte à l'Assemblée. Depuis le début des débats, nous n'avons toujours pas compris po...

Le rapporteur a l'air de découvrir que la démocratie s'exerce pour le moins imparfaitement ici, voire de façon absurde. Et c'est vrai !

Vous semblez ne découvrir qu'aujourd'hui l'absurdité du fonctionnement de ce parlement, monsieur le rapporteur. Mais moi, je la vis depuis trois ans maintenant !

Le constitutionnaliste Jean-Claude Colliard disait : « Il est [… ] devenu faux de dire que le Parlement "fait" la loi. [… ] les cabinets préparent les projets. Il serait donc plus juste d'affirmer que, désormais, le Parlement "vote" la loi. » Il ajoute que ce que nous vivons aujourd'hui, c'est « le temps de l'habillage démocratique » : une fois...

Tout le monde le sait ! Les députés de droite savent que leurs amendements n'ont aucune chance de passer ! Au sein du groupe La France insoumise, nous le savons aussi ! Les députés communistes le savent aussi ! Car ainsi le veut le fonctionnement de la Ve République, qui assure dans l'hémicycle une majorité pléthorique et automatique !