Les amendements de François Ruffin pour ce dossier

15 interventions trouvées.

En commission, le rapporteur, les auteurs de la proposition de résolution européenne et le président de la commission ont beaucoup cité Edgard Pisani, qui a fondé la politique agricole commune il y a maintenant un peu plus de cinquante ans. Il est présenté un peu partout comme l'artisan de la modernisation de l'agriculture française. Edgard Pis...

Je fais partie de la mission d'information de M. Sempastous sur le foncier. Le foncier possède malgré tout une dimension européenne, qui a été soulevée par exemple lundi en Lorraine à propos d'importants achats transfrontaliers. Il ne faudrait donc pas que les propositions de la mission soient ensuite refusées au prétexte qu'elles ne sont pas r...

Moi, j'étais là depuis le début, monsieur Castaner. D'abord, je comprends très bien qu'un parlementaire puisse arriver un peu en retard : il n'y a pas besoin de l'interpeller ainsi dans l'hémicycle.

Deuxièmement, ce n'est pas parce que nous allons aboutir à un texte adopté à l'unanimité dans cet hémicycle que les désaccords doivent être tus pendant le temps du débat. Car nous avons des désaccords de fond, sur lesquels j'espère que nous reviendrons dans le courant de la matinée. Il s'agit de savoir si nous voulons davantage de protectionnis...

Comme je l'ai dit tout à l'heure, nous nous trouvons dans une situation d'urgence écologique, avec la disparition de 75 % des insectes en trente ans et la disparition accélérée des oiseaux, que les chercheurs jugent catastrophique. Le système agricole a une part de responsabilité dans cette crise. Il n'est pas le seul, bien sûr, mais il a sa pa...

Je ne suis pas sûr de tout comprendre : j'ai l'impression qu'il y a deux sujets différents. Vous voulez que l'Union européenne se charge de cette question, et dans le même temps vous lui demandez d'aider à construire un traité international. Je pense qu'il serait préférable de séparer ces deux aspects.

Je suis assez d'accord avec l'idée que l'Union européenne soutienne l'adoption d'un traité international sur le foncier. On ne peut pas dire que cette question soit spécifique à l'Union européenne : elle est vraiment internationale. On sait, par exemple, qu'il y a un phénomène d'accaparement des terres en Afrique. Mais je le répète : je ne sui...

C'est justement le plus intéressant ! La France et l'Union européenne pourraient s'enorgueillir de poser cette question au niveau international, en demandant une régulation afin que d'éviter que, par le libre jeu du marché, les plus gros acheteurs ne dominent. S'il y avait une régulation internationale, si la France et l'Union européenne agissa...

L'axe Ruffin-Ramos réapparaît régulièrement, et je vais le maintenir ! Je voudrais revenir sur l'histoire du Nutri-Score, qui illustre la difficulté de passer d'une législation nationale à une législation européenne, sachant que cette dernière en réalité fait blocage. Même au niveau français, il y a eu des freins, notamment de la part des indus...

Je ne vais pas reprendre la liste des mauvaises nouvelles du front écologique, car vous les connaissez déjà. Cet amendement traduit une volonté de renforcer le volet environnemental de la proposition de résolution. Il vise, après l'alinéa 62, à insérer un alinéa qui « réaffirme que la politique agricole commune a pour mission de permettre la tr...

Dans un souci de conciliation, et puisque nous vivons un grand moment d'unanimité, j'accepte le sous-amendement. Je signale cependant qu'il y a une petite différence entre les deux solutions, me semble-t-il – je précise, car je ne suis pas très à l'aise avec ces textes et préfère l'afficher avec franchise. Vous rattachez ma proposition à l'ali...

Or il faut bien voir que notre proposition va au-delà. Il faut prendre conscience, dans la tragédie écologique que nous vivons à feu doux, lentement, que les objectifs de l'accord de Paris ne suffiront pas à résoudre les problèmes de réchauffement climatique et de biodiversité. Ils n'y suffiront pas… et pourtant ils ne seront pas remplis ! Nou...

Lors de l'examen du projet de loi agriculture et alimentation, nous nous sommes retrouvés face à un obstacle : on nous a dit que si nous inscrivions dans un texte de loi notre volonté d'aller vers des circuits courts, locaux, cela provoquerait une distorsion de concurrence et que l'Union européenne nous condamnerait pour cela. Je pense qu'il y ...

J'invite M. le rapporteur et M. le secrétaire d'État à réviser leur position sur ces amendements. Personnellement, je soutiens celui de M. Herth, mais plus globalement, nous parlons d'une question importante, directement liée à la politique agricole commune : si l'on opte pour l'ultra-productivisme, avec le maintien résolu du premier pilier, la...

J'espère que, s'appuyant sur l'unanimité – temporaire ! – de notre assemblée, une voix forte s'exprimera à Bruxelles, d'abord pour préserver le budget de la politique agricole commune, ensuite pour transformer celle-ci, dans l'intérêt de nos agriculteurs mais aussi de nos enfants – peut-être que ça fait un peu mélodrame, mais je pense qu'on en ...