Les amendements de Frédéric Petit pour ce dossier

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Il ne peut y avoir ici d'hypocrisie, dans la mesure où nous parlons de chiffres ; il suffit de les analyser. En parlant de chiffres, j'aimerais d'ailleurs que nous puissions nous accorder sur le fait que les pensions ne baisseront pas, comme je l'ai déjà indiqué. Le montant consacré aux retraites représentera entre 12 % et 14 % du PIB, selon l...

Laurent Berger parle de 2027 ! Nous parlons là du moteur qui va permettre le pilotage à long terme du nouveau système de retraite. Quant à la crise de 2008, c'est à l'issue de cette dernière, si j'ai bonne mémoire, qu'il a fallu passer à quarante-trois annuités et à 67 ans.

C'est le vocabulaire qu'il employait. Par ailleurs, il me paraît nécessaire de repréciser les choses s'agissant de l'inflation – je n'aurai peut-être pas le temps de le faire en deux minutes. Nous parlons d'inflation pour la retraite liquidée.

Il y a, d'une part, la valeur du point au moment de la liquidation, et d'autre part, l'inflation. Cela figure à l'alinéa 9.

Je rappelle également que la part des retraites dans notre PIB en 2030, en 2040, ou en 2050 ne constitue pas un objectif ; il s'agit de constatations de certains économistes.

Parce qu'il faut en parler pour anticiper ce qui va se passer ! Nous pouvons dire, par exemple, que le PIB sera de 5 000 milliards d'euros en 2070 : peut-être s'élèvera-t-il en fait à 6 000 milliards ou à 4 800 milliards d'euros. Nous n'en prenons pas la décision, cela n'a rien à voir !

En ce qui concerne la valeur du point, il est évidemment compliqué, pour tout le monde, de changer les paramètres auxquels nous étions habitués, comme ceux du taux de remplacement ou des trimestres. Le point est un paramètre unique qui intègre tout : c'est un peu compliqué et cela requiert de la gymnastique intellectuelle. Ce qui éclaire, c'est...

… sachant qu'à partir de 2045, la valeur de service et la valeur d'achat évolueront de la même manière.

Si je comprends bien votre logique, madame Panot, il faudrait que l'ensemble de l'hémicycle se déporte, lorsque nous voterons le budget des associations – puisque chacun de nous est membre d'une association ?

Il est frustrant de débattre d'amendements déposés à l'article 1er alors qu'ils se rapportent en réalité à l'article 13, dont nous attendons tous l'examen. Revenons au fond. Une fois de plus, vous nous accusez de faire sortir du système les revenus au-delà de 120 000 euros. C'est faux. J'en ai assez de ces bruits que vous faites courir ! Ces r...

En revanche, pour eux, la pension ne sera pas égale à 75 % de leur salaire : elle sera au contraire divisée par deux puisqu'ils n'auront pu cotiser que dans la limite de 120 000 euros de revenus. Au-delà de ce seuil, leurs cotisations ne leur permettront plus d'acquérir des points. Vous reprochez au nouveau système de ne pas être assez redistri...

Je suis heureux de constater qu'il existe sur ce sujet une différence profonde entre nous, car le programme de La France Insoumise propose non pas de renforcer les partenaires sociaux mais de créer un système parallèle ; je ne comprends donc pas bien ce que recouvre le soutien aux partenaires sociaux dont vous vous targuez. Deuxièmement, je ré...

Oui, ce qui signifie qu'elle payera 37 000 euros au lieu de 38 000 ou 39 000 aujourd'hui ! Elle n'est donc pas exonérée !

Ce n'est plus Un jour sans fin puisqu'on a un petit exemple nouveau ! Monsieur Door, je voudrais revenir sur les 30 % de pension que perdraient les médecins libéraux au-delà de trois PASS – votre ami qui gagne 250 000 euros par an perdrait ainsi 2 400 euros par mois. À notre avis, quand on a une pension de l'ordre de 7 000 ou 8 000 euros par m...

Le système général est un régime solidaire chargé de réduire les inégalités ; au-delà de 8 000 euros par mois, on n'est pas obligé de garder le calcul proportionnel pour en arriver à des pensions du régime général à 15 000 ou 20 000 euros par mois. Jusqu'à 8 000 euros par mois, très bien ; au-delà, il faut rapporter les pertes que vous décrivez...

Je suis ravi, chers collègues, de venir en séance un dimanche matin pour me demander si la France doit préférer le mot « identique » au mot « égal » ; ravi qu'on ait rassemblé la représentation nationale pour des débats d'une telle importance. On nous a traités d'amateurs…

… et de bricoleurs : rappelons que les bancs de la gauche ont voté par scrutin public que la France voulait un système « inéquitable ». Nous, nous irons jusqu'au bout !

J'en viens à l'amendement : vous nous demandez d'inscrire un chiffre – un seul – dans l'article 1er : 75 %. Or, aux articles 8 et 9, alinéa 7, vous obtiendrez les réponses que vous demandez. C'est là que ces chiffres doivent figurer, pas dans l'article 1er !

Il faut certes définir qui déterminera les modalités de calcul des pensions, à quel moment. Mais ce ne sera pas le rôle du Parlement, ce sera celui de la Caisse nationale de retraite universelle – CNRU – et des partenaires sociaux – ce qui est bien normal ; c'est d'ailleurs ce qu'Abroise Croizat avait décidé.

Vous inscrivez dans l'article 1er que le taux de remplacement sera de 75 %. Or nous avons exclu de l'assurance les salaires supérieurs à 120 000 euros, de façon à réduire les inégalités de retraite : comment voulez-vous être logiques et réduire les inégalités si vous fixez un pourcentage unique ? Messieurs de la gauche…