Les amendements de Frédéric Petit pour ce dossier

21 interventions trouvées.

Le débat sur le pouvoir est effectivement un débat de fond, un débat central. J'y apporterai plusieurs éléments de réflexion. Tout d'abord, l'État est présent et doit être représenté. M. Chassaigne a rappelé que, depuis 1945, la participation de l'État à la gestion de ces institutions avait avancé et reculé, et que, depuis cette date, on reche...

Nous nous trouvons à un moment important du débat. Votre intervention, madame Dalloz, prouve que notre réforme a bien pour objectif d'instaurer un régime universel. Nous avons bien compris que vous refusiez ce principe et que vous préfériez que ce régime reste limité. Or, ce que la gauche nous a reproché de ne pas faire, nous le faisons. Cette ...

Connaissons-nous la différence entre une loi de financement et une loi de finances ? On nous fait des procès d'intention. Quelles sont nos intentions derrière cette loi ? Sommes-nous Madame Soleil ? Vous dites aussi que les choses sont très compliquées et que les citoyens ne comprendront pas, à la lecture d'un alinéa, que la valeur du point ne...

Les réponses à ces questions ont déjà été apportées plusieurs fois. J'espère qu'il ne faudra pas les répéter 600 fois…

Les réponses sont également présentes dans le texte à partir de l'article 17. Même si ces questions ont déjà fait l'objet d'une réponse de la part du rapporteur et du ministre, mais aussi de plusieurs collègues, je vous invite à réfléchir à trois mots : vous avez parlé de « choc » et de « transition » ; j'ajoute l'« immobilisme ». Pour vous, ...

Mais il faut évidemment prendre le temps d'accompagner ce changement, parce qu'on ne change pas l'organisation d'un corps de 64 millions de personnes en cinq minutes.

Monsieur Wulfranc, je ne vous ai pas accusé d'être conservateur. Loin de moi cette idée, qui ne reflète pas du tout ce que je pense. Madame Autain, ce n'est pas moi qui ai prononcé le mot « choc », mais M. Dharréville.

Je ne faisais que lui répondre. Enfin, monsieur Quatennens, lorsque vous déposez six cents fois un amendement pour remplacer un mot par un autre, vous avez six cents fois la parole et nous ne l'avons qu'une fois, pour vous répondre.

S'agissant du principe selon lequel tout euro cotisé ouvrira les mêmes droits, nous n'avons pas suffisamment expliqué, me semble-t-il, pourquoi ce n'est pas le cas dans le système actuel. C'est simple : tant qu'une personne n'a pas liquidé sa retraite, elle ne sait pas aujourd'hui combien un euro cotisé rapporte. Or il peut ne rien rapporter d...

C'est le Parlement qui vote le budget, monsieur Prud'homme, et non des députés individuels. Cette précision étant faite, je reviendrai sur la période de transition. En Nouvelle-Calédonie, une transition très longue vient de s'achever avec succès. Grâce à cette transition bien organisée, la France a réussi à sortir d'un conflit sanglant, pour le...

Enfin, il n'y a pas lieu de mythifier le point dans notre système universel. Aujourd'hui, le système repose sur des annuités et des montants de cotisation. Le système par points n'affecte en rien le principe de la répartition ; il permet simplement d'effectuer une répartition grâce à un outil commun à tous les métiers. Les droits acquis ne chan...

Monsieur le président, j'ai l'impression que nos tablettes ne fonctionnent plus. En effet, ce qui s'affiche sur l'écran indique que le sous-amendement viserait à substituer au mot « aux » les mots « à tous les », et je n'ai pas compris le rapport avec ce que vient de dire Mme Obono.

Peut-être pourrions-nous éviter d'anticiper les questions, celle-ci devant par exemple être examinée à l'article 46, où toutes les garanties sont clairement précisées.

Si, à ce rythme, nous y arriverons peut-être… En attendant, concentrons-nous sur l'article 2. Toutes les réponses à vos questions figurent à l'article 46 où elles sont beaucoup plus détaillées que nos échanges d'aujourd'hui.

Dans le cadre d'une transition d'une quinzaine d'années, il est possible de décaler ou de lisser cette dépense, comme l'a indiqué M. le secrétaire d'État. Vous conviendrez, monsieur Vallaud, que l'on ne peut prévoir exactement la date à laquelle ces gens décéderont ! Il faudra donc offrir un outil de management aux partenaires sociaux, qui cont...

Vous prévoyez dans votre programme un départ à 60 ans après quarante annuités. Avec des études dont la fin pourra s'échelonner entre vingt ans et vingt-huit ans, vous créez huit régimes.

Je suis ravi que vous ayez parlé d'intelligence artificielle, monsieur le président Mélenchon : quand je nous vois, j'ai tendance à penser que l'intelligence artificielle n'a aucune chance face à la bêtise naturelle.

J'ai bien dit « quand je nous vois », nous tous ici depuis une semaine ! Je voudrais aussi préciser un point de vocabulaire : on ne parlera pas ici des retraites chapeaux, pas plus que de la retraite de Russie. Je ne vois pas ce que les retraites chapeaux viennent faire ici, puisqu'elles résultent d'un contrat entre une société et certains de ...

Vous le savez, puisque vous avez ce matin défendu des amendements tendant à instaurer un taux de remplacement de 75 % : le taux de remplacement tient compte, non des besoins, mais des mérites passés – que cela soit clair.

Si je comprends bien la logique de votre justification du statut spécial de la RATP, cela signifie que la société aime plus le machiniste de Paris que celui de Lyon – car c'est bien de cela qu'on parle aujourd'hui.