Les amendements de George Pau-Langevin pour ce dossier

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Nous sommes conscients que les DIRECCTE, comme de nombreuses administrations, seront submergées à la fin du confinement. Néanmoins, ces amendements sont extrêmement positifs : depuis longtemps, nous cherchons tous les moyens pour faciliter l'embauche de saisonniers, car les besoins sont grands. Il me semble opportun, dans la logique de nos déb...

Je regrette, monsieur le ministre, mais tout cela ne me semble justement pas très clair. L'amendement du Gouvernement me semble raisonnable. Il est certain que les étrangers avaient déjà de nombreuses difficultés à obtenir des rendez-vous dans les délais pour régler leur situation. Avec le confinement et les deux mois d'interruption qui en ont ...

À défaut, l'ensemble est véritablement complexe. Et j'insiste : l'amendement du Gouvernement, auquel je suis plutôt favorable, traite uniquement, me semble-t-il, de la prolongation de la durée de validité des titres de séjour existants, et non des nouveaux entrants.

L'article vise à reporter certaines réformes : il nous semble que cette demande a peu à voir avec l'épidémie de coronavirus. Au mois de janvier, des réformes ont été appliquées de façon précipitée, et les avocats se sont mis en colère. On nous dit que la justice a continué à fonctionner durant le confinement ; on a sûrement, dans ce cas, prépa...

Je souhaiterais dire, avec un peu d'amusement, à Mme la ministre des outre-mer que la crise sanitaire sert tout de même à beaucoup de choses, car si elle a peut-être légèrement retardé ce dossier des cinquante pas géométriques, il convient de reconnaître que cela fait un certain nombre d'années que l'on patine en la matière. Je me demande si no...

Il va dans le même sens que les précédents. On peut tout à fait comprendre que l'engorgement des cours d'assises consécutif à la grève et à l'épidémie puisse appeler des mesures provisoires. Toutefois, il serait incompréhensible d'étendre l'expérimentation de dix à trente départements, ce qui serait peu ou prou une généralisation, alors même qu...

Nous serions favorables à la suppression de l'alinéa 8 si nous comprenions ce que le Gouvernement entend y substituer. L'alinéa 8 propose d'augmenter le nombre de jurés en raison de la crise sanitaire, ce que l'on peut comprendre, mais l'extension de l'expérimentation est problématique. Quand on n'a pas les conclusions d'une expérimentation, o...

Le groupe Socialistes et apparentés a également déposé un amendement de suppression de l'alinéa 27, car, dans la lignée de ce que nous dit le Conseil d'État, nous pensons qu'un certain nombre de dispositions doivent être formellement inscrites dans la loi. Si nous proposons cet amendement et si nous allons voter en faveur de celui du Gouverneme...

Au nom du principe de réalité, je ne suis pas choquée que le procureur puisse réorienter des affaires, mais, dans ce cas, il faut aussi que, reprenant le dossier, il ait la possibilité d'opter pour un classement sans suite.

Il vise également à supprimer l'alinéa 36. On comprend la motivation : apporter un soutien aux restaurateurs. Toutefois, le Conseil d'État a soulevé une objection très substantielle : lorsque les titres ne sont pas utilisés, les sommes sont reversées au budget des activités sociales et culturelles de l'entreprise. Par conséquent, cela reviendra...

Le Conseil d'État a validé les paragraphes visés parce qu'il considérait que les ordonnances seraient conformes à des dispositions déjà été présentées au Parlement. Or, monsieur le ministre, vous choisissez une formulation très générale pour la demande d'habilitation, sans préciser que l'ordonnance suivra le cadre tracé précédemment. C'est cela...

La commission des lois s'est émue de la possibilité donnée au Gouvernement de prolonger les gardes à vue sans explications particulières. Je comprends donc l'émoi de mon collègue, même si je ne l'aurais pas exprimé dans les termes qu'il a employés. Il a raison sur le fond. Nous avons d'ailleurs convenu que ces mesures dérogatoires seraient modi...

Au départ, nous étions préoccupés par un constat : le fort taux d'échec des étudiants étrangers tient déjà au fait qu'ils doivent travailler pour payer leurs études. Si on leur donne la possibilité de travailler jusqu'à 80 % de la durée de travail annuelle, on risque d'augmenter encore le taux d'échec. S'il s'agissait d'un travail d'une durée ...