Les amendements de Gérard Menuel pour ce dossier

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La COP26 vient de terminer ses travaux. Ce n'est pas un succès – c'est un euphémisme – puisqu'elle n'a abouti à aucune décision notoire, faisant ainsi fi des évolutions subies et à subir, dont les conséquences dépasseront l'imagination. Il nous faut néanmoins, en France comme en Europe, non seulement montrer l'exemple mais suivre le seul cap m...

Les rejets moyens de CO2 de chaque Français sont ainsi inférieurs de moitié à ceux de nos voisins, en particulier des Allemands. Après avoir fermé Fessenheim et promis d'autres fermetures, après avoir beaucoup tergiversé, après avoir encore perdu cinq années, notre pays semble se réorienter – tant mieux, car c'est nécessaire – ...

Je ne vois pas le ministre de l'agriculture et de l'alimentation à qui cette question est adressée. Je souhaitais lui rappeler que l'alimentation française est, partout dans le monde, considérée comme une référence, en raison de sa qualité, de sa sûreté et de sa diversité.

Elle est riche de ses productions de terroir. Les professionnels de l'alimentation peuvent – donc de façon volontaire – soumettre à un algorithme les produits qu'ils mettent en vente afin qu'ils soient classés selon des couleurs : celles du nutriscore. Sans vouloir réduire l'information nutritionnelle que le consommateur est en droit d'attendr...

Pourtant, avec ces labels, ces productions et ces paysans engagés répondent fidèlement à l'histoire de leurs terroirs, avec un cahier des charges précis garantissant une qualité et des méthodes d'élaboration strictement respectées. C'est le cas par exemple des cinquante-quatre fromages sous appellation, du reblochon au roquefort, du maroilles a...

Ma question est donc la suivante : l'Europe, avec l'accord de la France, est-elle sur le point d'imposer le nutriscore à une échéance proche et quelle est votre position s'agissant des signes de qualité AOP – appellation d'origine protégée – et IGP – indication géographique protégée ?

Monsieur le Premier ministre, je voudrais vous parler du plan automobile. En ces temps si particuliers, on peut tout vous reprocher – d'avoir fait certains choix, ou d'avoir été un peu « diesel » au début de la pandémie, dans le cas des masques en particulier. Mais, à mon sens, il est difficile de ne pas reconnaître votre engagement dans vos fo...

Je le dis avec d'autant plus de force que cela ne doit pas être simple d'être entouré de ceux qui, paraît-il, se voient déjà à votre place et d'un président qui multiplie les interventions, avec une propension à faire valser les milliards comme les scories de ses rêves !

Le dernier plan automobile mérite d'être accompagné de quelques explications. Le 18 mai dernier, le ministre de l'économie annonce « un plan de soutien aux voitures qui émettent le moins de CO2, aux voitures vertes, aux voitures électriques » ; mardi dernier, à Étaples, le président Macron insistait : il s'agit d'investir pour produire en Franc...

Dernière question : dans votre plan d'avenir qui tient compte des préoccupations environnementales, pourquoi oubliez-vous les filières vertueuses en matière d'émissions de CO2, y compris dans la phase de construction du véhicule – l'éthanol et le biodiesel – et pourquoi faites-vous l'impasse sur la prometteuse filière de l'hydrogène au moment m...

Monsieur le Premier ministre, je souhaite vous interroger sur la stratégie, le cap et la vision du Gouvernement concernant l'agriculture. Le monde agricole mérite davantage de reconnaissance et de respect de la part de votre gouvernement. Le dernier exemple, la publication le 29 décembre au Journal officiel de textes concernant les zones de non...

Monsieur le Premier ministre, le 29 juin à Osaka, le Président de la République a déclaré au sujet de l'accord avec le Mercosur – Marché commun du sud, pour Mercado Común del Sur : « je l'ai toujours dit, un bon accord commercial est bon pour nos entreprises et nos emplois, et cet accord permettra d'ouvrir nos marchés agricoles et industriels e...

Ce message du Président de la République interroge, un mois après les élections européennes, lors desquelles chaque projet des listes en présence, y compris celle de votre majorité, dénonçait avec force les conséquences graves de l'application d'un tel accord. Le Président de la République, depuis l'étranger, a prôné cet ultralibéralisme des é...

Monsieur le Premier ministre, si cet accord, qualifié de bon par le Président de la République, était appliqué, il aggraverait encore la fracture territoriale dont souffre la ruralité. Ma question est simple : rompant avec les atermoiements constants de l'exécutif français sur ce dossier, pouvez-vous enfin indiquer à la représentation national...

Monsieur le Premier ministre, il y a huit jours, le Président de la République annonçait certaines mesures, après s'être confondu en regrets et en excuses pour les importantes blessures occasionnées par son comportement depuis dix-huit mois. À vous maintenant, monsieur le Premier ministre, avec les membres de votre Gouvernement, d'évoluer vers ...

… après avoir ignoré les collectivités locales, en recentrant de trop nombreuses décisions et en stigmatisant les ruraux, avec cette politique fiscale sur les carburants, sous prétexte de transition énergétique, sans compter les 80 kilomètres heure ?

Allez-vous réduire la fracture intergénérationnelle après le coin que vous avez mis entre les retraités et les actifs, avec cette CSG confiscatoire qui frappe ceux qui portent les liens et les solidarités familiales ?

Allez-vous réduire cette fracture sociale ? Il est du devoir de l'exécutif d'assurer la cohésion nationale du pays, avec comme élément fondamental, la justice fiscale. Les mesures annoncées par le Président de la République vont – faut-il dire « allaient » ? – dans le bon sens car, depuis cette annonce, quel cafouillage, concernant par exemple...

Mais où se trouve le blocage dans la mise en place des mesures ? Si c'est la forteresse de Bercy, et leurs technos, coupés des réalités, permettez-moi de dire qu'ils sont plus prompts, comme l'a indiqué la Cour des comptes, à s'octroyer des primes sans support légal qu'à répondre à l'urgence sociale. Allez-vous, oui ou non, monsieur le Premie...

Monsieur le Premier ministre, aujourd'hui même, les agriculteurs sont dans la rue pour exprimer leur colère. Je veux tout d'abord saluer les paysans de France pour ce qu'ils apportent à la Nation,