Les amendements de Gilbert Collard pour ce dossier

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Mesdames et messieurs de la majorité, j'ai siégé dans cet hémicycle durant cinq ans. J'ai vu les socialistes puissants, applaudissant – pas comme vous, après s'être entraînés, mais applaudissant quand même !

Je les ai vus arrogants, je les ai vus sûrs d'eux-mêmes, et puis je les ai vus partir. En effet, il vient un jour où, dans la rue, votre électeur vous demande comment vous vous êtes comporté ; et ce jour-là, vous allez payer cher votre comportement, car, pour obéir à un mécanisme qui a été mis en place, vous êtes en train de toucher, l'air de r...

C'est pour moi un grand plaisir que de le citer à nouveau, et je vous remercie d'avoir eu recours à cette très belle citation, qui honore le christianisme social.

Vous allez donc décider par ordonnances que le droit du travail doit être réformé. La question qui se pose est simple : à quoi servons-nous ? Suis-je actuellement en train de jouer à un jeu de rôle ?

De pauvres pitres, car si je joue à un jeu de rôle, c'est que vous êtes les pauvres spectateurs d'une démocratie qui est morte, et vous en donnez la plus flagrante illustration en décidant, en habilitant le Gouvernement à procéder par ordonnances, d'abandonner les pouvoirs que de braves gens, qui ont confiance en vous, qui vous ont serré la mai...

Non, je ne caricature pas, car il n'y a que les gens grotesques qui sont caricaturés – ce que vous n'êtes pas. Je ne caricature pas, je dis la réalité de ce qui se passe et de ce que vous allez vivre sur le terrain – et cela m'amuse, moi, ce que vous allez vivre sur le terrain, quand les uns et les autres vous poseront des questions ! Vous vous...

Je dis simplement que quand on a la chance d'avoir reçu un mandat du peuple, on ne le brade pas. Vous avez à défendre le monde du travail, les PME, les TPE ; vous ne devez pas y renoncer au nom d'un quelconque mouvement politique. Ici, on se bat pour le monde du travail, …

Non, je ne vous joue pas du violon, c'est bien plus grave, et vous devriez apprendre, vous autres députés, à respecter celui qui parle, et cela quoi qu'il dise !