Les amendements de Guillaume Larrivé pour ce dossier

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Il se fonde sur les articles 56 et 100 du règlement. Je voudrais m'adresser à nos collègues de la majorité, en particulier aux présidents Le Gendre et Mignola. N'avez-vous pas honte ?

N'avez-vous pas honte de dire aux Français que vous allez adopter un amendement de la commission dont vous avez la certitude absolue qu'il n'a aucun début d'esquisse de commencement de portée juridique ? N'avez-vous pas honte de voter un amendement avec la certitude qu'il est contraire à la Constitution ?

N'avez-vous pas honte de promettre aux enseignants et aux enseignantes de France une vague augmentation de rémunération, quand vous savez pertinemment que les paramètres prévus dans le texte de la réforme diminueront leurs pensions ?

Il y a dans notre République des règles du jeu : des règles du jeu juridiques, des règles du jeu politiques, des règles du jeu démocratiques. Nous devons respecter les Français ; vous les méprisez.

Pour Les Républicains, cet amendement et ses sous-amendements sont très importants. Ce matin, au Salon de l'agriculture, le Président de la République a déclaré qu'il lui paraissait « impossible » de remonter à 85 % du SMIC le montant minimal des pensions de retraite perçues par les agriculteurs. Avec le style, l'aménité et le respect des Franç...

Avec responsabilité, nous le gageons par la mesure d'âge que nous, députés Républicains, proposons également. Comme le doit un parti de gouvernement, ou d'opposition responsable, nous avons fait l'effort de présenter une contre-réforme solide, sérieuse, financée, dans l'intérêt général.

Un peu pour fait personnel, madame la présidente. M. Lescure, avec une certaine hauteur, nous a indiqué qu'il avait eu, lui, la chance d'accompagner, ce matin, le Président de la République au Salon de l'agriculture. C'est vrai, c'est une différence entre nous : il y a parfois, ici, des courtisans qui accompagnent le prince, et que des députés...

Dans quelques heures, lorsque ces débats seront suspendus, nous serons nombreux à regagner nos circonscriptions. Pour ma part, je regagnerai la Puisaye-Forterre, l'Aillantais ou d'autres territoires dont je suis le député depuis bientôt huit ans. Or je me vois mal annoncer aux agriculteurs de ma circonscription que la question de leur retraite ...

Emmanuel Macron est au pouvoir depuis sept ans. Il a été secrétaire général adjoint de l'Élysée sous la présidence de François Hollande, il a été le ministre de l'économie de François Hollande, il est Président de la République française, hélas, depuis trois ans.

Vous avez, durant deux ans et demi, confié à M. Delevoye, haut-commissaire aux retraites, le soin de mener, paraît-il, une immense concertation. Et vous êtes, ce soir, ici, monsieur le secrétaire d'État chargé des retraites, venu nous dire : « Désolé, nous parlerons plus tard de la situation des agriculteurs retraités, parce que nous allons cré...

Pardon, mais une telle attitude n'est pas au niveau ! Une telle attitude est méprisante à l'endroit des agriculteurs et agricultrices de France.

Il se fonde sur l'article 95. Il serait utile que le ministre chargé des relations avec le Parlement réponde à l'interrogation qu'Éric Woerth, comme Jean-Luc Mélenchon d'ailleurs, ont formulée. Le Conseil d'État nous a expliqué que l'article 1er n'avait pas de valeur normative, en vertu d'une jurisprudence constante du Conseil constitutionnel ...

Vous êtes, pardonnez-moi, démasqué. Expliquez-nous pourquoi vous n'appelez pas les articles normatifs, en vertu de l'article 95 du règlement !