Les amendements de Hervé Saulignac pour ce dossier

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Dans les propos des onze orateurs qui se sont exprimés lors de cette longue discussion générale – auxquels il faut ajouter une douzième intervention, celle de Mme la ministre déléguée – , le même diagnostic est revenu à plusieurs reprises et l'on a entendu s'exprimer beaucoup de compassion – un peu trop parfois, sans doute – et beaucoup d'autos...

… ce qui n'est absolument pas le cas : nous proposons de la faire fusionner avec le RSA. Il serait d'ailleurs pour le moins étonnant que nous proposions de la supprimer, puisque c'est nous qui l'avons créée !

Je vous invite à relire notre rapport, qui indique très clairement qu'il n'y a pas de perdants dans le dispositif que nous proposons, contrairement à ce que vous avez également affirmé. Vous remettez en cause une dotation en capital non remboursable, estimant que le soutien que pourrait apporter l'État à la jeunesse qui souffre devrait forcéme...

Il est évident que c'est par le renforcement des missions locales, que nous avons contribué à créer, que nous serons en mesure de répondre aux enjeux actuels, et pas seulement au moyen d'une allocation, si généreuse soit-elle. Vous avez vanté le dispositif « 1 jeune, 1 solution » qui, selon vous, serait d'une ampleur inédite. Quand je me suis ...

… préfecture de mon département, l'Ardèche, j'ai trouvé en tout et pour tout vingt annonces, madame la ministre déléguée, sur lesquelles quatorze proposaient des missions intérimaires ou saisonnières ou des CDD – contrats à durée déterminée.

Je vous le dis très clairement, « 1 jeune, 1 emploi », ça ne marche pas : ce que vous nous proposez, c'est plutôt « dix jeunes, un bout de ficelle » !

Pour ce qui est de la garantie jeunes, sans nier l'effort consenti par l'État pour faire vivre ce dispositif que nous avons créé, je rappelle que les jeunes de moins de 25 ans qui se trouvent sans emploi, sans formation et sans études, sont au nombre d'un million. Puisque vous proposez de n'accompagner que 200 000 ou 300 000 jeunes, que vont d...

Le même pourcentage de nos concitoyens considère par ailleurs que ce gouvernement n'en fait pas assez pour la jeunesse et est favorable à ce qu'on ouvre des droits nouveaux à la jeunesse, notamment en lui accordant le RSA dès l'âge de 18 ans.

Ce n'est pas le groupe Socialistes et apparentés qui vous dit cela, ce sont les deux tiers des Français…

… mais y opposez un statu quo présentant un terrible décalage avec la réalité sociale, ce que je regrette. Je dois tout de même vous remercier de l'hommage que vous avez finalement rendu au groupe socialiste, madame la ministre déléguée, car l'ensemble des politiques d'accompagnement des jeunes que vous portez repose sur les missions locales, ...

Je vais maintenant m'efforcer de répondre aux collègues qui se sont exprimés, en m'excusant par avance auprès de ceux que je pourrais oublier. Je commencerai naturellement par saluer notre présidente Valérie Rabault, qui a rappelé combien est symptomatique le fait que notre proposition de loi est le premier texte portant sur la jeunesse qu'il n...

En fait, la pauvreté coûte à l'État beaucoup plus que la dépense que nous vous proposons d'engager pour y remédier.

Monsieur Quatennens, je vous remercie d'avoir souligné l'urgence qu'il y a à agir. Au-delà des réponses structurelles, il y a en effet une situation d'urgence à laquelle nous devons répondre. Sur ce point, votre philosophie n'est pas tout à fait la même que la nôtre, mais je crois que le sujet n'est pas épuisé et que certaines divergences ne so...

… je veux croire que la position que vous avez exprimée à cette tribune n'est pas celle de votre groupe tout entier, car j'ai été particulièrement heurté de vous entendre évoquer ces jeunes qui se seraient « installés dans la pauvreté »…

… comme si une partie de la jeunesse n'aspirait qu'à pouvoir se reposer sur l'assistance de l'État ! C'est une insulte faite à l'immense majorité de la jeunesse de ce pays, madame Iborra, et je suis profondément choqué par vos propos !

Vous avez évoqué dans votre intervention l'élection présidentielle et les élections départementales, mélangeant tout pour en faire un gloubi-boulga absolument indigeste…

… et incompréhensible. Nous sommes là pour discuter sérieusement de l'avenir de la jeunesse et, contrairement à ce que vous semblez penser, je ne suis pas certain que les élections départementales se gagnent dans le cadre de ce débat.

Votre majorité est beaucoup plus prompte à réclamer des contreparties aux pauvres plutôt qu'aux grandes entreprises que vous aidez parfois généreusement – c'est sans doute ce qui constitue le marqueur de votre politique et ce dont on se souviendra.

À l'inverse, monsieur Viry, je m'autorise à vous dire que l'élégance intellectuelle dont vous avez fait preuve m'engage à respecter totalement votre point de vue. Vous nous avez dit le plus clairement du monde que vous proposiez un autre chemin et que, par conséquent, vous ne soutiendriez pas notre proposition de loi, mais vous l'avez fait avec...

Madame Forteza, vous avez rappelé la position très isolée de la France parmi ses voisins européens en ce qui concerne les dispositifs d'aide aux moins de 25 ans, une situation qui devrait nous interpeller toutes et tous. Vous avez également fait référence à un amendement que vous avez déposé, qui se trouve être très proche de la position que no...