Intervention de Marine Le Pen

Séance en hémicycle du jeudi 1er avril 2021 à 9h00
Déclaration du gouvernement relative à l'évolution de la situation sanitaire et aux mesures nécessaires pour y répondre suivie d'un débat et d'un vote

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarine Le Pen :

La période d'incertitude sanitaire que nous vivons, pardon, que nous subissons depuis plus d'un an mérite mieux que l'intervention d'Emmanuel Macron d'hier soir. Entre deux mea culpa de circonstance, la vague promesse d'un calendrier quelque peu élastique ou l'énumération des conditions de rendez-vous de vaccination, le Président de la République avait, pour l'occasion, endossé le costume d'un fonctionnaire d'une ARS. Pour les esprits logiques, cette intervention, qui reflète le maladif équilibre du « en même temps », a ouvert davantage de questions qu'elle n'a apporté de réponses.

Comment se fait-il que lorsqu'on parle d'une maladie, la question des traitements, que certains pays prescrivent en kits, soit purement et simplement évacuée de tout propos public ? Comment comprendre la fermeture des commerces de proximité, c'est-à-dire en pratique leur ruine, lorsqu'un rapport de l'Institut Pasteur, le rapport Fontanet, nous confirme expressément qu'ils ne sont absolument pas des lieux de contamination ? Pourquoi avoir cédé au confinement indifférencié quand la territorialisation, à laquelle le Président semblait s'être converti, permettait de laisser respirer les zones épargnées ? Quelles garanties d'accélération du calendrier de vaccination pouvons-nous attendre d'un pouvoir qui sous-tend le choix des vaccins à ses lubies idéologiques, à des a priori absurdes au nom desquels on prohibe par exemple des vaccins russes ou chinois, lorsque les Allemands ou les Italiens y ont recours ?

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