… surtout quand on ne précise pas, pour cette dernière, le délai de mise en oeuvre par rapport au pronostic vital – c'est sur ce point que l'article 1er me pose le plus problème. On ne peut pas les mettre sur le même plan en considérant a priori que les soins palliatifs sont un échec. Ce n'est pas le cas même si, bien entendu, il faut les améliorer.
Je suis en revanche – et j'exprime là mon doute – favorable à une avancée collective et rapide sur un sujet si sensible qui mêle droit, compassion et humanité. Seulement, travailler dans de telles conditions – et je le dis sans agressivité – me pose également problème ; surtout, et ce n'est pas un détail, chers collègues, quand, en pleine crise sanitaire, de très nombreux soignants font des efforts considérables pour sauver des vies.