Intervention de Pascal Brindeau

Séance en hémicycle du jeudi 8 avril 2021 à 15h00
Droit à une fin de vie libre et choisie — Article 1er

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPascal Brindeau :

Le nombre d'amendements visant à supprimer l'article 1er montre qu'ils ne résultent pas de la volonté d'un quarteron de bloquer la discussion mais reflètent l'intention de nombreux députés siégeant sur tous les bancs. Ils s'interrogent, doutent, peuvent parfois changer d'avis dans un sens ou dans un autre. Le no 1616 est cosigné par plusieurs collègues du groupe UDI et indépendants : nous n'avons en effet pas souhaité multiplier les amendements de suppression.

Vous remarquerez que nombre des signataires de ces amendements sont médecins. Cela ne signifie pas que le débat devrait leur être réservé – c'est bien sûr un débat social, sociétal, politique et chacun d'entre nous, représentant de la nation, a vocation à s'y exprimer, à donner son avis et à indiquer son vote. Je note malgré tout que nombreux sont nos collègues médecins qui insistent sur le fait que, d'une part, la loi Claeys-Leonetti n'est pas assez connue, pas assez appliquée, et que les moyens attribués aux unités de soins palliatifs sont insuffisants pour traiter la souffrance de la fin de la vie.

Il nous faut le temps pour débattre et celui qu'accorde une journée d'initiative parlementaire ne suffit pas.

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