Intervention de Éric Coquerel

Séance en hémicycle du vendredi 9 avril 2021 à 15h00
Lutte contre le dérèglement climatique — Article 25

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaÉric Coquerel :

Je n'ai pu défendre l'amendement no 6777 qui devait être examiné dans cette discussion commune, car je me suis absenté un instant, mais j'en reprendrai le contenu en réponse à ce que vient de dire M. le rapporteur général. J'ai noté vos termes, « vitesse » et « temps », qui siéent d'ailleurs bien quand on parle de voitures. Or, du temps, nous n'en avons plus. Il nous faut agir vite. Alors que Météo France prévoit une augmentation des températures comprise entre 3 et 6 degrés d'ici à la fin du siècle, il est clair qu'il faut prendre des décisions qui s'appliqueront non pas dans trente ou quarante ans, mais tout de suite.

Nous sommes en train de perdre une course contre la montre. Cette défaite pourrait d'ailleurs faire passer, à terme, la question de l'emploi, qu'évoquait notre collègue Sommer, pour quelque chose de secondaire, alors que la bifurcation écologique que nous proposons, elle, est de nature à créer des millions d'emplois.

Comme nous n'avons plus le temps, nous souhaitions reprendre l'une des propositions de la Convention citoyenne pour le climat, qui consistait à interdire rapidement, c'est-à-dire en 2025, la vente des véhicules les plus émetteurs de CO2 – nous savons de quels modèles il s'agit – , ce que votre projet de loi ne fait en aucune manière. Votre texte dans son ensemble, souffre de cet écueil : nous sommes, je le répète, en train de perdre cette course contre la montre.

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