Intervention de David Habib

Séance en hémicycle du vendredi 1er décembre 2017 à 9h30
Fin de la recherche et de l'exploitation des hydrocarbures — Article 1er

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDavid Habib :

Monsieur le ministre d'État, je souscris à ce que vous venez de dire, mais je vous suggère de retirer le mot « singularité ». Il n'y a pas de singularité. Les deux études évoquées par M. Prud'homme ne concluent pas à l'existence d'une singularité ; elles notent simplement qu'il n'est pas possible aujourd'hui d'établir une vérité, dans un sens ou dans un autre. Ce n'est pas une singularité.

Vous le savez, l'ensemble des partenaires – industriels et administration, mais aussi organisations syndicales – se mobilisent pour qu'émergent toute la vérité et toute la connaissance, en toute transparence. Vouloir la transparence ne doit pas nous placer sous un régime de suspicion. Or c'est ce qui arrive : nous avons voulu cette transparence, mais certaines personnes venant souvent du nord, de Bordeaux – vous imaginez leur connaissance des réalités locales – , nous assènent des vérités que les habitants du bassin de Lacq, dont je fais partie, vivent comme des insultes à la formidable aventure de l'exploitation de ce gisement.

Les organisations syndicales, qui représentent celles et ceux qui travaillent dans les usines, sont les premières à reconnaître les efforts réalisés en matière de protection de l'environnement. Ces efforts ne sont pas faits pour que certaines personnes, inspirées par le désir de mettre à bas le bassin de Lacq, puissent s'exprimer, y compris dans cet hémicycle.

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