Intervention de Jean-Michel Blanquer

Séance en hémicycle du mardi 5 décembre 2017 à 15h00
Questions au gouvernement — Niveau scolaire des élèves français

Jean-Michel Blanquer, ministre de l'éducation nationale :

C'était un amoureux de la langue française et, comme vous l'avez très bien dit, la langue française est à la base de ce que nous devons faire.

Nous avons en effet pris connaissance des résultats de l'étude que vous citez : ils sont malheureusement peu surprenants, car ils en corroborent d'autres. Nous nous situons à 511 points, alors que nous nous situions à 520 points en 2011 : il y a donc un problème s'agissant de la lecture, et celle-ci renvoie elle-même à la question de la compréhension des textes par les élèves. La compréhension des textes renvoie à la maîtrise de la langue, à la compréhension du vocabulaire ainsi qu'à la structuration des phrases grâce à la grammaire. Or ces deux éléments se sont affaiblis au cours des dernières années. Ils renforcent en outre les inégalités parce que la première chose qui compte, si nous voulons lutter contre elles, est le rapport à la langue. Or des enfants arrivant à l'école maternelle à l'âge de trois ans se trouvent déjà dans une situation d'inégalité vis-à-vis du langage du fait de leur environnement familial.

C'est pourquoi les premières année de l'école primaire sont essentielles. Nous mettons donc l'accent dessus, en ce moment-même, avec notamment une vision pour l'école maternelle, qui s'exprimera par une grande rencontre en mars prochain qui permettra ensuite des évolutions de l'école maternelle, et par les mesures de CP et de CE1, que vous avez rappelées et qui constituent la pointe avancée d'une politique plus générale.

D'autres questions me permettront de développer le sujet, mais cela passe d'abord par une politique de la langue française, qui est essentielle et qui doit nous unir sur le plan national, parce que les écoles qui vont bien aujourd'hui – dans les pays que vous avez cités – sont des écoles où la société fait confiance à l'école.

1 commentaire :

Le 06/12/2017 à 10:52, Laïc1 a dit :

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" ils sont malheureusement peu surprenants, car ils en corroborent d'autres. Nous nous situons à 511 points, alors que nous nous situions à 520 points en 2011"

Ce sont des enquêtes bidons, largement francophobes, qui ne prouvent rien.

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