Intervention de Charles de Courson

Séance en hémicycle du mercredi 6 décembre 2017 à 15h00
Projet de loi de finances rectificative pour 2017 — Après l'article 13

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCharles de Courson :

J'ai fait partie de ceux qui ont combattu ce dispositif en soulignant qu'il n'était pas raisonnable. Il n'y a pas que l'industrie cinématographique : pourquoi ne pas parler de l'industrie textile, de l'industrie des composants électroniques, de l'industrie chimique ou de l'industrie agroalimentaire ? Les crédits d'impôt dédiés au cinéma ont explosé, comme le crédit d'impôt cinéma international, dont le coût est passé de 9 millions en estimation révisée de 2016 à 52 millions en 2017, le total des dépenses fiscales passant sur la même période de 164 millions à 303 millions. Vous rendez-vous compte ? Ce n'est pas raisonnable ! Mme Pires Beaune n'a pas changé d'avis, moi non plus : en votant son amendement, nous donnerons le signe qu'il n'est pas possible de continuer en ce sens.

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