Intervention de Charles de Courson

Séance en hémicycle du mercredi 6 décembre 2017 à 15h00
Projet de loi de finances rectificative pour 2017 — Après l'article 13

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCharles de Courson :

Notre ancien collègue Patrick Bloche déposait tous les ans des amendements de ce genre. Je lui disais alors qu'il n'y a pas que l'industrie cinématographique. Il nous expliquait que ce secteur n'est pas compétitif parce que le prix de la main-d'oeuvre est trop élevé en France, mais le même raisonnement peut être appliqué à l'industrie textile ou à l'industrie chimique. La situation de l'industrie cinématographique n'est pas spécifique. Si l'on se met à instaurer des crédits d'impôt dans tous les sens pour essayer de compenser le coût de la main-d'oeuvre, où va-t-on ? Il n'y a plus d'économie digne de ce nom. L'amendement de notre collègue Frédérique Dumas consiste donc à monter au cocotier ou à l'échelle de perroquet.

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