Intervention de Aina Kuric

Séance en hémicycle du jeudi 20 juillet 2017 à 9h35
Débat d'orientation des finances publiques pour 2018

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAina Kuric :

Pourquoi l'État pourrait-il faire ce que les ménages français ne peuvent pas se permettre, à savoir une gestion irresponsable de ses deniers ?

La pression fiscale est trop importante et la situation n'est plus tenable pour des millions de Français. À ce stade, il est nécessaire d'éviter de casser une reprise de croissance encore fragile.

Une politique de prélèvements obligatoires trop élevés est en effet inefficace, surtout si le but premier est de relancer l'investissement. Nous devons être capables de mieux choisir où nous investissons pour l'avenir. Pour cela, il ne faut pas supprimer des crédits dans une simple logique comptable, mais plutôt être capables d'évaluer les politiques publiques et avoir le courage d'arrêter celles qui ne remplissent pas leurs objectifs, afin de concentrer les crédits sur les dispositifs qui fonctionnent et sur ceux qui sont nécessaires, notamment la santé, l'environnement, la sécurité et la défense nationale, ainsi que l'éducation et la formation.

L'éducation est un investissement qui nécessite des moyens humains et financiers à la hauteur du défi qui nous attend. Sous la IIIe République, le ministre de l'instruction publique, Jules Ferry, a rendu l'enseignement scolaire gratuit et obligatoire, assignant ainsi à l'école de la République une mission importante : renforcer la cohésion sociale. À l'heure du repli sur soi, de la montée des extrêmes et du rejet de l'autre, nous avons le devoir de former des citoyens éclairés. Un système éducatif performant…

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