Intervention de Sarah El Haïry

Séance en hémicycle du jeudi 21 décembre 2017 à 9h30
Projet de loi de programmation des finances publiques pour les années 2018 à 2022 - projet de loi de finances pour 2018 — Discussion générale

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSarah El Haïry :

Monsieur le président, monsieur le ministre, monsieur le vice-président de la commission des finances, monsieur le rapporteur général, mes chers collègues, nous voici réunis pour l'ultime lecture des trois textes budgétaires de cette fin d'année : le premier « boucle » l'année 2017, le deuxième lance l'année 2018 et le dernier fixe le cadre et le cap de cette législature.

Le projet de loi de finances pour 2018, complété par le projet de loi de financement de la Sécurité sociale, se voulait ambitieux en intégrant une grande partie des mesures et trajectoires issues des engagements que nous avons pris pendant les campagnes présidentielle et législatives. Je dois vous dire que le groupe du Mouvement démocrate et apparentés considère que l'exercice est réussi.

Pour illustrer cet exercice intellectuel, on peut aisément reprendre les mots de celui dont nous fêtons le centenaire de l'arrivée à la présidence du Conseil : « Il faut savoir ce que l'on veut. Quand on le sait, il faut avoir le courage de le dire ; quand on le dit, il faut avoir le courage de le faire. »

Ce budget est un budget pour remettre la France sur les rails de la croissance et de l'emploi. Ce budget est le budget des engagements de mai dernier. Ce budget est le budget d'un pays en marche diront les uns, en mouvement diront les autres, et selon nous en progrès.

L'incitation à la transition écologique et énergétique et l'accompagnement dans cette direction, alors que notre planète envoie, chaque année, toujours plus de signaux de détresse ; une juste rémunération, un travail qui paie, la création d'un environnement favorable à l'investissement de l'épargne dans l'économie productive, dans un contexte de chômage élevé et de concurrence internationale accrue ; la suppression d'impôts ou de dispositifs injustes ou inefficaces permettant de redonner du pouvoir d'achat à nos concitoyens et de simplifier la fiscalité française : tous ces axes, mis en oeuvre dans les textes budgétaires, sont la première pierre budgétaire de la construction d'un projet ambitieux pour la France que notre majorité veut mettre en place pour les cinq prochaines années.

Pour tout cela, parce que nous croyons fermement que ces sujets sont ceux qu'il faut traiter d'urgence, que la voie que vous avez proposée est la bonne, que le dialogue au sein de cette assemblée a été constructif, nous vous soutenons, monsieur le ministre.

Cette première pierre permettra – c'est notre objectif – de construire une France s'appuyant sur ses corps intermédiaires. Notre groupe a été et restera très attentif au développement et au soutien de notre tissu associatif. Nous ne lâcherons rien, monsieur le ministre. Cette pierre permettra également de construire une France responsable et respectueuse de son environnement, une France sociale et solidaire, attentive à la vitalité de ses communes, rurales ou urbaines, d'outre-mer, insulaires ou métropolitaines, mais aussi respectueuse de la politique familiale qui nous est chère ; une France humaine, une France qui libère et qui protège, une France qui permet l'émancipation de chacune et chacun de nos concitoyens.

Bien sûr les débats sont nombreux, parfois passionnés mais toujours pertinents, au sein de notre groupe, de la majorité, de l'ensemble de notre assemblée et plus largement avec nos concitoyens. Ce débat est nécessaire et nous y tenons. Il est signe de vitalité démocratique et permet d'enrichir les textes que nous votons. Comme le disait si bien un grand homme politique de notre pays – je suis sûr que vous allez le reconnaître – , « Si l'on pense tous la même chose, c'est que l'on ne pense plus rien. »

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