Intervention de Laurent Saint-Martin

Séance en hémicycle du mardi 2 novembre 2021 à 15h00
Projet de loi de finances pour 2022 — Mission plan de relance (état b)

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLaurent Saint-Martin, rapporteur spécial :

Le contrat d'engagement jeune (CEJ) montre comment on peut faire évoluer l'action publique pour prendre en compte la réalité, en particulier celle de l'emploi des jeunes au lendemain de la crise.

On pouvait craindre – c'était notre cas à tous dans cet hémicycle – qu'il y ait, chez les jeunes, un chômage de masse comparable à celui qu'on avait observé après la crise de 2008. Il se trouve que les emplois pour les moins de 26 ans n'ont jamais été aussi élevés.

Nous le devons non à l'opération du Saint-Esprit, mais aux aides à l'embauche des apprentis et des moins de 26 ans ; ces aides que nous avons mises en place ont été efficaces.

Prendre en compte la réalité, c'est constater qu'il n'est pas nécessaire d'accompagner 1 million de personnes, comme vous le dites, mais plutôt autour de 400 000 personnes, ce qui est l'objectif minimum du contrat d'engagement jeune.

Nous cherchons non à annoncer les chiffres les plus élevés possibles, mais à cibler les NEET et ceux qui sont les plus éloignés des formations et de l'emploi.

Nous garderons toujours cette ligne de conduite, car l'argent public est précieux. Le souci de l'efficience et de l'efficacité de l'argent public est au cœur du projet de notre majorité. Avec les 550 millions d'euros supplémentaires qui abonderont la mission "Travail et emploi" , nous mettons plus de 2,6 milliards d'euros au service de ces jeunes. Il faut encore ajouter à ces mesures le plan « 1 jeune, 1 solution ». L'ensemble de ces mesures permettra d'accompagner près d'1 million de jeunes.

Aucun commentaire n'a encore été formulé sur cette intervention.

Cette législature étant désormais achevée, les commentaires sont désactivés.
Vous pouvez commenter les travaux des nouveaux députés sur le NosDéputés.fr de la législature en cours.