Intervention de Christophe Jerretie

Séance en hémicycle du jeudi 9 décembre 2021 à 9h00
Modification du mécanisme européen de stabilité — Discussion générale

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaChristophe Jerretie :

Elle constitue une avancée. Le MES garantit ainsi la stabilité économique d'États dont les fondamentaux sont solides et assouplit les conditions requises pour l'emploi des instruments de précaution.

Il convient de nous réjouir du chemin accompli au cours des dernières décennies par les membres de la zone euro. Aujourd'hui, il faut rassurer le système économique et financier. Or, même inabouties, les réformes bancaires menées depuis quelques années auront joué un rôle déterminant pour éviter qu'une grave crise économique s'ajoute à la crise sanitaire de 2020. L'Union économique et monétaire a prouvé son utilité : sans elle, nous n'en serions pas déjà à la relance !

Après avoir survolé le passé et le présent, tournons-nous vers l'avenir. En 2020, précisément, j'avais consacré un rapport d'information à la stabilité du système bancaire européen. Ce rapport, qui préconisait la création d'un filet de sécurité du FRU, concluait à la nécessité de parachever l'union bancaire. Deux composantes de celles-ci doivent être complétées : la réassurance de la garantie des dépôts, au sujet de laquelle j'espère d'autres négociations, et l'union des marchés de capitaux, car la stabilité des États – donc celle de l'Union européenne – dépend à la fois de l'économie et des finances, elles-mêmes étroitement liées.

Malgré tout, monsieur le ministre délégué, l'histoire se répétant, nous avons dû établir dans l'urgence un budget et des emprunts communs, à l'avenir nous irons sans doute plus loin et plus vite. En attendant, refondons et consolidons le Mécanisme européen de stabilité.

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