Intervention de Daniel Fasquelle

Réunion du mercredi 19 juillet 2017 à 19h05
Commission des affaires économiques

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDaniel Fasquelle :

Je suis assez surpris que la question du chômage, endémique en France, n'ait pas été mentionnée un seul instant. Si vous vous mobilisez comme vous le faites, je pense que c'est bien évidemment pour faire en sorte que le chômage recule. Comme on ne peut être efficace qu'en se fixant des objectifs, quels sont-ils concrètement, et quel est le calendrier ?

Il y a ensuite la question des moyens. Ils sont notamment liés à la compétitivité de l'économie française, ce qui suppose notamment de la stabilité fiscale, alors que nous avons vécu des annonces contradictoires ces derniers jours. Espérons que cela va prendre fin et qu'il y aura un calendrier fiscal clair, sur lequel on ne reviendra pas. Cela suppose aussi des allégements de charges et un rétablissement des marges des entreprises. Le choc de compétitivité aura-t-il vraiment lieu ? On pourrait aller beaucoup plus vite en la matière. Cela suppose également de la simplification : en France, tout projet prend deux fois plus de temps qu'en Allemagne. Que peut-on faire pour vraiment simplifier ? Il y aussi la question de la concurrence déloyale que subissent beaucoup d'entreprises françaises, d'artisans et d'agriculteurs. Je pense en particulier à la directive sur les travailleurs détachés. Pouvez-vous nous dire un mot sur les améliorations à apporter en Europe ?

J'en viens à une question dont vous n'avez pas parlé, mais qui est pour moi majeure : la formation professionnelle. Si l'on veut que le chômage recule, il ne suffit pas de relancer l'activité économique : il faut aussi faire en sorte de mieux former ceux qui n'ont pas d'emploi aujourd'hui et ceux qui veulent évoluer dans leur vie professionnelle.

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