Intervention de Stéphanie Rist

Séance en hémicycle du mardi 23 janvier 2018 à 9h30
Questions orales sans débat — Accès aux soins dans la région centre-val de loire

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaStéphanie Rist :

L'accès aux soins est une préoccupation de plus en plus partagée en France – nous avons eu l'occasion de l'évoquer récemment dans l'enceinte de cette assemblée. Même si les territoires ruraux enclavés souffrent particulièrement de la pénurie de médecins, ils ne sont plus les seuls concernés : des villes et des métropoles sont désormais touchées ; des territoires qui étaient encore épargnés il y a peu font face à des difficultés croissantes.

Certains territoires sont particulièrement exposés. Ainsi, la situation de la région Centre-Val de Loire est préoccupante. Élus et citoyens le constatent tous les jours : l'accès aux soins reste une des principales préoccupations sur le terrain. Au-delà du ressenti des habitants, les chiffres sont parlants : cette région présente la densité médicale la plus faible de France, avec moins de 235 médecins pour 100 000 habitants, contre une moyenne nationale supérieure à 280. En plus de l'enjeu considérable que cela représente pour la santé publique, cette situation pèse sur l'attractivité du territoire.

Plus d'une vingtaine de mesures ont été proposées par la ministre des solidarités et de la santé pour améliorer la situation. Elles sont nécessaires et vont permettre de moderniser et d'améliorer l'accès aux soins.

Cependant, la densité médicale, c'est-à-dire le nombre de médecins pour 100 000 habitants, est de 18 % plus faible en France qu'en Allemagne et dans les pays de la zone euro. Se pose donc la question du nombre global de médecins en France. Il dépend du nombre d'étudiants acceptés en deuxième année, le fameux numerus clausus, mais aussi du nombre d'étudiants européens dont le diplôme est reconnu en France et du nombre de médecins étrangers qui peuvent exercer en France sous certaines conditions.

Afin d'améliorer la densité médicale en région Centre-Val de Loire, pensez-vous possible d'augmenter le numerus clausus ou alors le nombre de places pour les étudiants de troisième cycle, c'est-à-dire le nombre d'internes affectés à notre territoire ? D'autre part, les lycéens doivent, depuis hier et avant le 13 mars, formuler leurs voeux sur la nouvelle plateforme Parcoursup. La filière des études de santé étant en tension ces dernières années comptez-vous ouvrir davantage de places en première année commune des études de santé – PACES ?

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