Intervention de Yves Jégo

Séance en hémicycle du mercredi 31 janvier 2018 à 15h00
Questions au gouvernement — Inondations

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaYves Jégo :

Ma question s'adresse à M. le ministre d'État, ministre de la transition écologique et solidaire, mais avant de la poser, je voudrais que nous ayons une pensée pour nos compatriotes qui subissent encore les crues multiples qui frappent notre pays et pour nos services publics qui sont en première ligne depuis de nombreux jours pour être aux côtés des Français. Nicolas Hulot a dit hier que l'arrêté de catastrophe naturelle serait rapidement pris. Madame la secrétaire d'État – puisque, je crois que c'est vous qui remplacez M. le ministre d'État aujourd'hui – , pourrions-nous avoir une date ? Cet arrêté est en effet particulièrement important pour les assurances. Il permettrait de rassurer tous ceux qui sont frappés par ce désastre.

Au-delà, la récurrence du phénomène invite à se poser des questions sur la gouvernance de la gestion des crues dans notre pays. Comme l'a dit très justement le ministre, on ne peut pas garantir qu'il n'y aura plus jamais de crues ni que la crue de 1910 ne se reproduira pas un jour ; mais on peut peut-être rationaliser les investissements qui sont faits et l'action menée sur le terrain, pour essayer d'être plus efficaces, afin de prévenir et d'empêcher que les crues ne frappent trop durement dans les mois ou les années à venir. Plusieurs projets me viennent à l'esprit, comme celui des casiers de la Bassée attendu depuis une vingtaine d'années, sans même être sûrs de son efficacité.

Bien des questions se posent aujourd'hui. Toutefois, nous le savons, dès que l'émotion sera retombée et que les médias auront changé de une, les problèmes demeureront sans que la situation ne s'améliore. Aussi, n'est-ce pas le moment, ne serait-il même pas urgent, d'organiser des états généraux des crues dans notre pays, pour être plus efficaces dans leur gestion, essayer de mieux prévenir et de mieux combattre ce phénomène qui frappe trop souvent nos compatriotes ?

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