Intervention de Ludovic Mendes

Séance en hémicycle du mercredi 14 février 2018 à 15h00
Élection des représentants au parlement européen — Article 7

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLudovic Mendes :

Prenons acte de la décision du Parlement européen, tout en la regrettant. Pour le groupe La République en marche, l'envie est d'avancer, de réécrire l'histoire européenne. Avec le Gouvernement, nous avons soutenu et continuerons de soutenir le principe de la liste transnationale, qui contribuerait à renforcer la démocratie en créant un débat sur les enjeux européens et non strictement nationaux.

Je salue le travail et la conviction de Mme la ministre qui a défendu avec force ce projet de loi. Il est en effet proposé d'inscrire dans notre législation le principe des listes transnationales. Adopter l'article 7 serait définir pour l'avenir une ligne de conduite, celle de notre groupe et d'une bonne partie de nos alliés. Le vote du Parlement européen en défaveur des listes transnationales est une nouvelle fois révélateur de l'inertie des vieux appareils. Le texte adopté en commission fait finalement les frais d'un agrégat de considérations nationales et de logiques de clans.

À ceux qui claironnent, car ils veulent voir dans ce résultat un coup d'arrêt à l'action résolument européenne de la France, nous pouvons d'ores et déjà opposer des succès : vingt-trois États membres se sont récemment associés, dans le cadre d'une consultation citoyenne soutenue par le Président de la République, le Gouvernement et la commission des affaires européennes, avec Mme Gomez-Bassac et M. Herbillon. Cet engouement témoigne bel et bien d'une attente et d'un espoir placés en l'Union européenne par ses peuples et non pas par des élus, ce qui nous conforte dans notre volonté de mettre toujours les sujets européens sur le devant de la scène et de poursuivre le combat en faveur des listes transnationales et de toutes les avancées en faveur d'une Europe plus démocratique et plus représentative.

Paraphrasant Chateaubriand, je conclurai en disant : « La vieille Europe ne revivra jamais ; redonnons-lui une nouvelle jeunesse. »

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