Intervention de Sébastien Lecornu

Séance en hémicycle du mercredi 21 février 2018 à 15h00
Questions sur la politique nationale en matière de sécurité routière et d'aménagement des infrastructures de transport

Sébastien Lecornu, secrétaire d'état auprès du ministre d'état, ministre de la transition écologique et solidaire :

La RN 4 entre Paris et Strasbourg présente des profils en travers variés, avec des sections en deux fois deux voies et des échangeurs dénivelés, qui sont le reflet des trafics constatés sur les différentes sections. Ainsi, dans la section comprise entre la Francilienne et Vaudoy-en-Brie, en Seine-et-Marne, où le trafic est supérieur à 11 000 véhicules par jour, la RN 4 présente un profil en deux fois deux voies. À l'est de cette section, jusqu'à Vitry-le-François, le trafic étant nettement plus faible, le profil est bidirectionnel, avec néanmoins quelques portions en trois voies, voire en deux fois deux voies, sur les sections sensibles.

Le parti d'aménagement actuel est d'adapter les tronçons aux enjeux de sécurité et de desserte. Il n'est pas prévu d'y apporter de modifications. Compte tenu du faible trafic observé sur la RN 4 entre l'A 26 et la convergence avec la RN 44 au niveau de Vitry-le-François, il n'est pas envisagé de relancer les études sur le contournement de Vitry, d'autant que l'avant-projet de 2006 avait mis en évidence la nécessité de réaliser un viaduc de plus de deux kilomètres afin de maintenir la transparence hydraulique du projet par rapport à la Marne : cet ouvrage pourrait coûter à lui seul quelque 150 millions d'euros. Eu égard aux problèmes de sécurité que connaît la RN 4 dans le secteur de Gogney, Saint-Georges et Héming, l'ambition de l'État est d'élargir cette section et d'achever ainsi la mise en deux fois deux voies de la RN 4 en Lorraine.

Certains aménagements de sécurité sur la RN 4 sont néanmoins prévus. Entre 2013 et 2015, 2 millions d'euros ont été affectés à sa sécurisation dans sa traversée de la Marne avec des travaux de reprise de dispositifs de retenue non conformes et de suppression d'obstacles latéraux : glissières, arbres, etc. En 2018, il est prévu de consacrer 500 000 euros à la signalisation des obstacles latéraux.

La ministre des transports, Élisabeth Borne, ainsi que son cabinet, se tiennent à votre disposition pour en discuter, monsieur le député.

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