Intervention de Sébastien Lecornu

Séance en hémicycle du mercredi 21 février 2018 à 15h00
Questions sur la politique nationale en matière de sécurité routière et d'aménagement des infrastructures de transport

Sébastien Lecornu, secrétaire d'état auprès du ministre d'état, ministre de la transition écologique et solidaire :

Vous avez pris plusieurs éléments, monsieur Bricout, puis les avez placés dans un seau pour touiller. Mais ce n'est pas grave : j'ai déjà fait l'expérience de votre méthode à l'occasion d'une question au Gouvernement relative aux territoires à énergie positive pour la croissance verte. Vous prétendiez alors que les projets, dans votre circonscription, n'étaient pas financés. Je vous ai répondu sur ce point, et j'attends toujours vos remerciements sur le fait que la parole de l'État a bel et bien été respectée.

Il en va de même pour la RN2 : un certain nombre d'investissements ont déjà été réalisés – qui plus est sous un gouvernement que vous souteniez, je vous le rappelle – , et d'autres sont prévus au cours des mois et des années qui viennent, notamment dans le cadre d'un programme d'amélioration d'itinéraire. Sur ce point aussi, le cabinet de Mme Élisabeth Borne, ministre chargée des transports, se tient à votre disposition pour vous donner le détail des investissements, qui concernent avant tout la sécurité.

J'aurai sans doute l'occasion de revenir sur le rapport Spinetta, bien que je n'en sois pas le meilleur spécialiste. Figurez-vous que je ne vous ai pas attendu pour être informé du cri de colère poussé dans les territoires. Dans ma région de Normandie – qui est aussi celle de M. Wulfranc, assis à vos côtés – , par exemple, on ne peut pas dire que la situation soit particulièrement satisfaisante en matière de transports du quotidien. Pour la SNCF, rien ne serait pire, selon moi, que le statu quo.

Laissons donc au Premier ministre et à l'ensemble des partenaires – parlementaires et syndicats, notamment de cheminots, qui méritent tout votre respect – le temps nécessaire à la concertation. Je n'ai au demeurant pas entendu, dans votre question, la moindre piste concrète. Il nous faut donc d'abord ouvrir le dossier et non, comme on l'a fait auparavant, mettre la poussière sous le tapis.

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