Intervention de Sébastien Lecornu

Séance en hémicycle du mercredi 21 février 2018 à 15h00
Questions sur la politique nationale en matière de sécurité routière et d'aménagement des infrastructures de transport

Sébastien Lecornu, secrétaire d'état auprès du ministre d'état, ministre de la transition écologique et solidaire :

Je vous remercie pour votre question, monsieur Wulfranc. De fait, le réseau routier national non concédé – 12 000 kilomètres de routes – se dégrade depuis plusieurs années. Nous touchons ici aux priorités assignées par le chef de l'État sur l'amélioration des transports du quotidien. La préservation des réseaux existants figure bien entendu au sommet de ces priorités, en adéquation avec les besoins de déplacement de nos concitoyens.

Un audit externe a été commandé. Il fait évidemment le constat de la dégradation du réseau, que vous avez vous-même rappelée, en raison d'un sous-investissement en matière d'entretien depuis de nombreuses années, et au profit, bien souvent, du développement de très grandes infrastructures : nous en savons peut-être quelque chose, vous et moi.

Des efforts financiers et des optimisations de politique sur le long terme seront donc nécessaires pour améliorer l'état des chaussées, des équipements et – de façon peut-être plus critique encore – des ponts et des différents ouvrages, qui sont parfois les premières victimes de la situation. L'augmentation de ces actions de maintenance devra s'accompagner d'une massification des chantiers afin de réduire la gêne pour les usagers – question d'importance, bien entendu – et l'audit pourra servir de référence pour la programmation des infrastructures de 2018 à 2022.

Quant aux réseaux routiers qui dépendent des départements, la situation me paraît différente d'un département – ou d'une métropole, lorsque la compétence a été transférée – à l'autre. Un département situé non loin du vôtre, monsieur le député, a ainsi continué à investir massivement sous le mandat actuel : je veux bien sûr parler de l'Eure, avec son plan pluriannuel d'investissements pour les routes, d'un montant de 125 millions d'euros.

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