Intervention de élisabeth Borne

Séance en hémicycle du mercredi 21 mars 2018 à 15h00
Questions au gouvernement — Réforme ferroviaire

élisabeth Borne, ministre chargée des transports :

L'appellation « petites lignes » est d'ailleurs impropre : elles sont essentielles à de nombreux Français et elles représentent plus de 30 % du fret ferroviaire. Les décisions seront rendues dans les régions et l'État respectera les engagements qu'il a pris dans le cadre des contrats de plan.

Les difficultés que vous avez rappelées – les 20 % de lignes du réseau ferroviaire qui subissent des ralentissements et les 50 milliards d'euros de dette de la SNCF cette année – appellent une démarche globale. C'est bien le sens de la réforme que le Gouvernement a engagée et qui poursuit plusieurs objectifs : un meilleur service public ferroviaire, ce qui suppose des investissements sans précédent pour remettre à niveau ce réseau qui souffre de décennies de sous-investissement ; la préparation de l'ouverture progressive à la concurrence qui a été décidée par le précédent gouvernement et qui est aujourd'hui demandée par les régions ; il convient, en outre, de donner à la SNCF tous les atouts nécessaires dans la perspective de l'ouverture à la concurrence ; enfin, il faut rassurer les cheminots sur leur avenir et définir un cadre social protecteur et équitable pour l'ensemble des salariés du secteur.

Monsieur le député, nous pouvons nous retrouver sur un objectif : l'amélioration du service public ferroviaire pour tous les Français.

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