Deux raisons expliquent notre opposition à ces amendements. Premièrement, nous considérons que les banques, aujourd'hui, n'investissent pas dans la production réelle, alors qu'elles sont arrosées de centaines de milliards par la Banque centrale européenne pour favoriser l'activité économique. On le sait, ces milliards s'envolent dans les spéculations et les placements financiers. Il en résulte un déficit d'investissement des banques dans l'économie réelle. Ce n'est donc pas la création d'une certification ISO qui résoudra ce problème, mais la fin de l'indépendance de la Banque centrale européenne et des banques membres de son réseau.
Deuxièmement, les armes ne sont pas des marchandises comme les autres, ainsi que l'a expliqué le rapporteur. Les exportations d'armes constituent des exceptions autorisées par le Gouvernement. Je ne souhaite pas qu'en instituant un label ISO, on donne l'impression que l'industrie de la défense et de l'armement est une industrie comme les autres. Ce n'est pas le cas, c'est une industrie qui dépend de l'État, ne serait-ce que pour l'obtention d'autorisations. Il ne faut pas modifier ce statut.