Intervention de Jean-Baptiste Lemoyne

Séance en hémicycle du mercredi 4 avril 2018 à 15h00
Questions sur le financement de l'aide publique au développement

Jean-Baptiste Lemoyne, secrétaire d'état auprès du ministre de l'Europe et des affaires étrangères :

Les destins de l'Afrique et de l'Europe sont évidemment liés ; nous ne pourrons pas empêcher certaines attaques si nous n'arrivons pas à créer les conditions d'une vie meilleure sur le continent africain.

Il est notamment indispensable de soutenir l'éducation des garçons comme des filles : nous avions les hussards de la République, il faut aujourd'hui comme hier des enseignantes et des enseignants. Le Président de la République tient à ce que l'accent soit mis sur la scolarisation des filles, afin que celles-ci puissent développer leur personnalité et leur autonomie, et qu'elles ne tombent pas dans les rets des propagateurs de haine.

Parce que tout dépend de l'éducation, la France a décidé de porter sa contribution au Partenariat mondial pour l'éducation de 17 millions à 200 millions d'euros.

Vous souhaitez conditionner l'aide au développement à l'engagement des États dans la lutte contre le terrorisme. Ces États sont déjà pleinement engagés ! Les pays du Sahel ont consenti de très importants efforts, notamment budgétaires – ce qui les empêche de mener d'autres politiques. La volonté est là, et je salue l'action des États du G5 Sahel pour créer une force militaire efficace, qui sera présente aux côtés de la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations unies pour la stabilisation au Mali, la MINUSMA.

Les dirigeants de ces pays prennent leurs responsabilités : inutile donc de fixer des conditions au versement de notre aide. Mais à nous aussi d'agir pour que la communauté internationale les soutienne dans leurs ambitions !

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