Intervention de Samuel Valero

Réunion du mercredi 25 avril 2018 à 14h00
Commission d'enquête sur l'égal accès aux soins des français sur l'ensemble du territoire et sur l'efficacité des politiques publiques mises en œuvre pour lutter contre la désertification médicale en milieux rural et urbain

Samuel Valero, vice-président de l'Association nationale des étudiants en médecine de France (ANEMF) :

J'étais présent, en début d'année, à la réunion de l'Observatoire national de la démographie des professions de santé (ONDPS) lorsqu'a été annoncé le numerus clausus pour l'ensemble des subdivisions. Les représentants des facultés étaient présents pour dire combien d'étudiants supplémentaires ils pouvaient accueillir ; or les chiffres ne correspondaient pas à ceux qui nous ont été fournis par les étudiants. Le seul représentant qui ait été honnête est celui de la faculté de Clermont-Ferrand, qui a dit qu'il ne pouvait accueillir aucun étudiant supplémentaire, que sa bibliothèque était saturée et qu'il n'y avait plus de place au restaurant universitaire.

Nous souhaitons que la future génération de médecins soit de même qualité que les générations précédentes. Nous ne sommes pas opposés à une augmentation du numerus clausus si les moyens adéquats sont débloqués et la qualité pédagogique assurée. Mais peut-être est-il temps d'envisager un autre moyen de régulation ?

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