Intervention de Jean-Baptiste Bonnet

Réunion du mercredi 25 avril 2018 à 14h00
Commission d'enquête sur l'égal accès aux soins des français sur l'ensemble du territoire et sur l'efficacité des politiques publiques mises en œuvre pour lutter contre la désertification médicale en milieux rural et urbain

Jean-Baptiste Bonnet, président de l'Intersyndicale nationale des internes (ISNI) :

Je voudrais rebondir sur cette question. Je ne suis pas surpris que le représentant de l'IRDES se dise dans l'incapacité d'évaluer cette politique. Concernant la question de l'internat régional, il faut savoir que, actuellement, l'organisme compétent pour déterminer le numerus clausus par spécialité et par subdivision est l'ONDPS, qui emploie 2,5 et 2,6 équivalents temps plein (ETP) : un organisme composé, donc, de gens compétents, mais pas assez nombreux.

Or l'analyse des besoins de santé d'un territoire et des capacités de formation dans les UFR est un exercice très difficile, effectué par des gens de bonne volonté, mais qui n'ont pas la possibilité de faire autre chose que du « doigt mouillé » pour les trois quarts des cas.

S'agissant des médecins étrangers, il est délicat pour nous de se prononcer sur cette question. En tant que médecin et futur adhérent au Conseil de l'Ordre, nous avons un devoir de réserve et de confraternité à respecter. Nous pouvons simplement dire que les mêmes règles doivent être appliquées à tous. Et vous rappeler que, quelle que soit la direction que vous prendrez, elle devra être centrée sur la qualité ; la formation médicale en France est de très bonne qualité.

Enfin, je n'ai aucun doute sur le fait que beaucoup de médecins étrangers disposent du même niveau de compétence que les médecins français ; j'en suis même convaincu, j'en ai croisé.

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