Intervention de Laëtitia Romeiro Dias

Séance en hémicycle du dimanche 27 mai 2018 à 21h30
Équilibre dans le secteur agricole et alimentaire — Après l'article 13

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLaëtitia Romeiro Dias :

Certes, l'engagement, qui a été plusieurs fois souligné, de la filière à proposer 50 % d'oeufs-coquilles issus d'élevages alternatifs à l'élevage en cages à compter de 2022 traduit une démarche volontaire. Mais cela ne fera que réduire le nombre des victimes. Peut-être 20 millions de poules seront-elles victimes de l'élevage en cages au lieu de 33 millions : ce n'est pas satisfaisant. Pour arriver à l'extinction de ce mode d'élevage, il faudrait, dit-on aussi, que les consommateurs se comportent davantage en « consommacteurs ». Or c'est le cas puisque la consommation des oeufs-coquilles diminue. Mais ne pas acheter des oeufs pondus par des poules en cages est la seule action que le consommateur puisse faire dans ce domaine. C'est pourquoi, il nous demande aujourd'hui d'aller plus loin.

En effet, lorsqu'on achète un paquet de gâteaux, on ne peut pas savoir d'où proviennent les oeufs qui ont été utilisés pour leur fabrication. Le consommateur n'a donc pas la possibilité de refuser d'acheter des gâteaux dont les oeufs ont été pondus par des poules en cages. C'est donc à nous qu'il appartient d'aller plus loin.

Si nous ne nous dirigeons pas vers l'interdiction, ne pouvons-nous pas, au moins, prévoir un étiquetage plus clair de l'ensemble des produits transformés, pour que le consommateur puisse vraiment être « consommacteur » ?

Aucun commentaire n'a encore été formulé sur cette intervention.

Cette législature étant désormais achevée, les commentaires sont désactivés.
Vous pouvez commenter les travaux des nouveaux députés sur le NosDéputés.fr de la législature en cours.