Intervention de Jean-Philippe Nilor

Réunion du mercredi 30 mai 2018 à 17h15
Commission des affaires sociales

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Philippe Nilor :

Je soutiens totalement cet amendement, qui est marqué du sceau du bon sens. Qu'on le veuille ou pas, le bassin naturel, c'est le bassin géographique. C'est aussi, bien souvent, le bassin culturel.

Cet amendement présente en outre l'avantage de nous faire sortir de cette logique qui fait que les jeunes de l'outre-mer qui veulent suivre des formations professionnelles à l'extérieur sont obligés d'aller à Paris : cela coûte très cher aux familles, et les jeunes sont beaucoup plus dépaysés que dans un pays caribéen voisin.

La question sera traitée dans le cadre de l'ordonnance, dites-vous. On en prend acte. Mais en quoi le travail mené à ce titre serait-il plus complet que le travail parlementaire ? Le texte ne passant en séance publique que dans quelques semaines, vous avez largement le temps de vérifier tous ces éléments juridiques.

Symboliquement, il serait bon qu'une décision aussi emblématique soit le fruit du travail parlementaire et ne relève pas que de l'action du Gouvernement. L'adoption de cet amendement serait à l'honneur de l'Assemblée.

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