Intervention de Jean Lassalle

Séance en hémicycle du lundi 11 juin 2018 à 21h30
Liberté de choisir son avenir professionnel — Discussion générale

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean Lassalle :

J'ai entendu depuis le début que M. le Président de la République voulait donner du sens à l'apprentissage et au droit à choisir sa vie. J'avais cru comprendre que le texte commencerait par la transmission des savoirs à l'école, dont personne ne sortirait sans avoir appris l'essentiel, tout du moins quelque chose, au minimum le français, lire, compter, écrire, se servir d'internet – qu'on subit, la plupart du temps. Où en sommes-nous pour la transmission des savoirs ?

Et où en sommes-nous pour ce qui concerne la cohésion, qui devait intervenir vers l'âge de dix-huit ans, avec le service national, lequel aurait permis à notre grand peuple de se retrouver ? Tous ces jeunes, qui auraient vécu une longue période ensemble, se seraient connus et reconnus. Ils n'auraient pas fait de différence entre ces montagnes oubliées et leur CFA – j'en parle, au cas où je l'oublierais – , qui fonctionnait, malgré tout, entre ces territoires et ces banlieues.

Je crains que M. le Président de la République ne commette une erreur d'appréciation. Il y a là un vrai dossier, madame la ministre. C'est pourquoi je reconnais votre grand mérite et votre courage pour reprendre en main la situation. Le Président dit qu'il veut remettre l'État en première ligne. Pourquoi pas ! Le seul problème est que je n'ai pas vu grand-chose évoluer s'agissant de la dette.

Le Président a aussi dit qu'il allait relancer l'Europe – je ne la trouve pas tellement relancée – et remettre la France au centre du monde. Ce n'est pas tellement l'impression qu'elle donne !

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