Intervention de Bernard Laponche

Réunion du jeudi 31 mai 2018 à 14h30
Commission d'enquête sur la sûreté et la sécurité des installations nucléaires

Bernard Laponche, consultant, membre de l'association Global Chance :

Indépendamment de la production d'électricité, M. Pierre-Franck Chevet a très souvent parlé des anomalies génériques. Trente-sept réacteurs ont montré une anomalie générique de niveau 2, mais certaines ont peut-être été réparées ; je n'ai pas les moyens de le vérifier mais vous pouvez demander quel est l'état des lieux. Supposons que 25 réacteurs présentent toujours une anomalie générique de niveau 2 ; je considère que si la pièce ou le tuyau rouillé casse, l'ASN devrait dire : « Vous arrêtez le réacteur et vous réparez ». Peut-être ne met-on pas les 25 réacteurs à l'arrêt en même temps : on en arrête cinq et l'on donne trois mois pour réparer ce qui doit l'être, puis cinq autres pour trois mois, puis cinq autres pour trois mois encore, et en quelque temps, on a tout réparé. L'ASN l'a fait pour le Tricastin, imposant son arrêt et la réparation de la jetée avant le redémarrage ; ce jugement doit être appliqué de façon plus large que pour le seul cas du Tricastin, parce que le nombre d'anomalies génériques est considérable.

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