Intervention de Guy Bricout

Séance en hémicycle du mercredi 13 juin 2018 à 15h00
Nouveau pacte ferroviaire — Motion de rejet préalable

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGuy Bricout :

Il faut reconnaître à certains de nos collègues une vraie constance : jusqu'au bout, ils se seront opposés à ce projet de loi.

Il serait pourtant malvenu de ne pas voir les avancées et les garanties qui ont été données aux cheminots actuellement en poste. Il est normal que ceux qui ont été embauchés à certaines conditions voient ces conditions maintenues. C'est en quelque sorte un respect de la parole de l'État.

Le texte ne lèse pas les employés en poste. Rappelons en effet que la fin de l'embauche au statut est fixée au 31 décembre 2019 et qu'en ce qui concerne le personnel, la priorité est donnée au volontariat, le salarié est prévenu un an à l'avance, il est fait appel à ce volontariat à l'échelle de la région et il y aura un droit à la réintégration au statut sur les postes vacants pendant une durée de huit ans.

Le sac à dos social qui accompagnera les salariés transférés est très riche : ils ne perdront quasiment aucun avantage par rapport au statut. L'ouverture à la concurrence est dans les tuyaux depuis près de vingt ans et la libéralisation du rail va dans le sens de l'histoire. C'est un processus qu'il ne faut plus retarder. Nous voterons donc contre cette motion de rejet.

Aucun commentaire n'a encore été formulé sur cette intervention.

Cette législature étant désormais achevée, les commentaires sont désactivés.
Vous pouvez commenter les travaux des nouveaux députés sur le NosDéputés.fr de la législature en cours.