Intervention de Éric Coquerel

Réunion du jeudi 7 juin 2018 à 15h00
Commission des finances, de l'économie générale et du contrôle budgétaire

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaÉric Coquerel, rapporteur spécial de la commission des finances, de l'économie générale et du contrôle budgétaire, pour les programmes Paysages, eau et biodiversité, Expertise, information géographique et météorologie, Prévention des risques et Conduite et pilotage des politiques de l'écologie, du développement et de la mobilité durables :

Je parle des crédits de l'action 01 « Prévention des risques technologiques et des pollutions », puisqu'on m'a repris à propos de cet exemple.

Pour ce qui est de l'ASN, je n'ai pas dit qu'il n'y avait pas eu de créations de postes ; j'ai dit que les responsables de l'agence estimaient qu'il manquait seize équivalents temps plein pour qu'elle puisse remplir ses missions, dont l'importance est indéniable.

Vous avez de l'esprit, monsieur le secrétaire d'État, j'en conviens, mais vos bons mots ne suffisent pas à cacher la réalité. Nous avons un désaccord politique : vous vous félicitez que la France sorte de la procédure pour déficit excessif. Pour ma part, je l'assume : la question des déficits ne devrait pas être notre boussole, en particulier dans le domaine du climat et de l'environnement. La rentabilité ou la contrainte budgétaire sont des préoccupations très « court-termistes » au regard d'une évolution qui pourrait être, à moyen et long terme, suicidaire pour l'espèce humaine. Une telle discussion doit être prise au sérieux et non balayée d'un revers de main au motif que mes propos manqueraient de nuance. Il est vrai que je ne suis pas nuancé sur ces questions, mais le jeu en vaut la chandelle !

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