Intervention de M'jid El Guerrab

Séance en hémicycle du vendredi 15 juin 2018 à 9h30
Liberté de choisir son avenir professionnel — Article 13

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaM'jid El Guerrab :

À l'heure de la mondialisation et de la perméabilité des frontières, il importe au plus haut point que tous puissent bénéficier des opportunités d'apprentissage et professionnelles qui se créent chaque jour sur la planète. Décisive, la mobilité comprend plusieurs aspects, comme en témoigne le projet de loi.

En tant que député de la 9e circonscription des Français de l'étranger, j'insiste particulièrement sur la mobilité professionnelle à l'étranger. Celle-ci représente non seulement une nécessité du monde contemporain, mais encore un véritable gisement de richesses pour notre pays, qu'il faudrait exploiter bien davantage qu'on ne le fait actuellement. La France est présente sur tous les continents, profitons-en !

Voilà pourquoi j'ai notamment déposé un amendement visant à intégrer davantage les Français établis hors de notre pays à la réforme de la formation professionnelle. Selon Mme la rapporteure, leur intégration étant induite, la disposition est satisfaite, mais je considère, comme Talleyrand au Congrès de Vienne, que « Si cela va sans le dire, cela va encore mieux en le disant. » J'ai donc proposé dès mardi que leur intégration soit mentionnée expressément dans le texte en discussion. Il s'agit d'encourager tous nos compatriotes à se former pour intégrer la société de compétences que le Gouvernement appelle de ses voeux.

Plus largement, je pense qu'il nous revient, en tant que législateurs orientés vers la réalisation de l'intérêt général, de poser les bases d'une nouvelle mobilité professionnelle. Nous y parviendrons notamment en modifiant le système d'assurance chômage, qui serait étendu à tous les salariés démissionnaires et aux indépendants, et en renforçant la formation professionnelle tout au long de la vie.

Sur ce dernier point, en tant que membre de l'Assemblée parlementaire de l'Union pour la Méditerranée, je plaide en faveur d'une véritable coopération euroméditerranéenne pour la formation des étudiants ou apprentis, mais aussi pour tous ceux qui bénéficient déjà d'une solide expérience professionnelle. Cela pourrait se faire – nous l'avons déjà évoqué – dans le cadre d'un programme Erasmus méditerranéen, voire africain, et dans tous les domaines de l'éducation, de la formation professionnelle, de la santé ou encore du commerce.

Je crois, monsieur le président, que j'ai terminé juste à temps !

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